Où dort-on sur le Chemin de Compostelle ? Doit-on réserver ses hébergements en avance ? Quels sont les différents hébergements ? Y a t-il vraiment un type d’hébergement gratuit sur le chemin de compostelle ? Ce genre de questions, je les reçois très souvent et j’ai enfin pris le temps de vous écrire un article à rallonge afin de vous aiguiller pour la préparation de votre périple.
Tout d’abord, l’hébergement est souvent l’une des craintes du futur pèlerin. C’est compréhensible, après une longue journée de randonnée sur le Chemin de Compostelle on a plutôt envie d’enlever ses chaussures, de prendre une douche et de se poser. Pas de galérer à trouver un matelas. Je vous rassure, sauf cas extrême, dormir sur Compostelle n’est pas un problème. Il existe de multiples possibilités et au pire..les options airbnb, hôtel ou débrouille.
Les hébergements sur le Chemin de Compostelle varient selon les étapes du Chemin de Compostelle. En effet si l’on prend par exemple le Camino Frances qui est le plus emprunté il y a pléthore de gîtes sur le chemin. À l’inverse, pour avoir emprunté le Camino Primitivo qui est plus sauvage et beaucoup moins emprunté, il y a beaucoup moins de villages et points d’étape et sur ces étapes ils existent peu d’hébergements.
Sommaire
Doit-on réserver ses hébergements en avance sur Compostelle ?
Pour répondre à la question principale sur le fait de devoir ou non réserver en avance, cela dépend donc de l’itinéraire de Compostelle que vous prenez. Si vous partez sur un Chemin peu emprunté ( la Voie de Tours, la Voie d’Arles, Le Camino Primitivo…) il vaut effectivement mieux se renseigner et anticiper pour éviter les problèmes. Si vous partez directement sur les chemins les plus empruntés, pas besoin. Personnellement je savais seulement où j’allais dormir le soir de ma première étape, à St Jean de Luz. Le reste du temps sur le Camino del Norte j’ai vu au jour le jour. Parfois j’ai continué les étapes plus longtemps que prévu, parfois je me suis arrêté avant. C’est aussi ça la magie du camino, pouvoir se laisser porter au quotidien, et surtout écouter radio camino et se laisser guide par les conseils des autres pèlerins. C’est comme ça que j’ai pu dormir dans des hébergements incroyables sur le chemin, que je n’aurais jamais connu si je ne m’étais pas laissé porter.
Les différents hébergements sur le Chemin de Compostelle
Un conseil ? Rien de mieux que Radio Camino pour savoir quels sont les hébergements à ne pas louper ! Les hôtes peuvent parfois vous conseiller eux-mêmes puisqu’ils connaissent souvent les autres hébergements, sinon les pélerins eux-mêmes savent souvent très bien les lieux où il faut absolument dormir sur Compostelle.
Mon arrivée en 2023 :
Les auberges du chemin, ou gîtes d’étapes ou albergues.
Ce sont les hébergements “officiels” du chemin, les plus fréquents et utilisés par les pèlerins. Ce sont ceux qui sont le plus souvent référencés et indiqués sur le chemin et ce sont donc les points de rendez-vous “officiels” du chemin. La plupart ne nécessitent pas de réservation à l’avance, et le premier arrivé est donc le premier servi surtout en Espagne. Chaque hébergement est unique, certains sont très spartiates, d’autres plus confortables, ils appartiennent parfois à la commune parfois à un privé. La plupart du temps les couchages sont organisés en dortoirs, parfois ce sont de petites chambres avec quelques lits. La majeure partie du temps seul le couchage, la douche et les sanitaires sont inclus, ainsi qu’une salle pour pouvoir manger ensemble avec quelques ustensiles. Il y a parfois une machine à laver ( en supplément ), parfois c’est un bac au fond du jardin.
Il est nécessaire d’être un pèlerin pour pouvoir profiter de ces hébergements, on demande donc la crédencial pour être accepté qui prouve que vous faites bien le chemin.
Les donativos, hébergement bénévole du chemin de Compostelle
J’ai découvert les “donativos” lors de mon pèlerinage de 2018 sur le Chemin de Compostelle de Bayonne à Saint Jacques. Auparavant, lorsque nous avions notamment emprunté la via Tolosana je n’en avais jamais entendu parler. Le principe d’un hébergement “donativo” est, comme son nom l’indique en espagnol, le fait de participer librement aux frais d’hébergement et de repas. Sous forme de dons, anonymement. Il n’y a pas de prix fixes, ce qui permet à chacun de donner selon ses propres moyens. L’hébergement peut se faire au sein du logement familial ou dans une habitation dédiée. Tous ceux que j’ai pu tester proposaient aussi le repas du dîner et le petit-déjeuner en plus de l’hébergement. Mes quatre expériences de donativos ont été incroyables, et font d’ailleurs partie des meilleurs souvenirs que j’ai sur le camino. De mon point de vue, ce sont souvent des “amoureux-ses” du chemin qui ouvrent leurs portes aux pèlerins, les maisons dans lesquels j’ai été étaient toutes très bien tenues, souvent moins spartiates que les refuges d’étapes. Les repas étaient exquis, souvent très copieux et souvent c’était un beau moment de partage avec les autres pèlerins.
Je recommande donc ce type d’hébergement, même s’il est assez rare sur le Camino bien entendu et que les places sont souvent peu nombreuses ( sauf pour Guemes, qui est un lieu très réputé). Les donativos sont un type d’hébergement précieux, ou le partage et la passion du Chemin priment, mais ils sembleraient que certains abusent aussi du système et proposent de “ faux donativos” ( avec un prix imposé, et donc en concurrence déloyale avec des chambres d’hôtes ou d’autres gîtes ). De même, afin que celles et ceux qui consacrent leur temps à accueillir les pèlerins et ouvrent leur maison à nous, marcheurs crasseux et courbaturés, puissent continuer il est bien de respecter l’hospitalité qui vous est faite et de ne pas laisser un don trop bas. Personnellement, les hébergements et les repas étant de qualité ce sont souvent au final les lieux que j’ai payé ( anonymement) le plus cher.
Les donativos où j’ai eu la chance de dormir
Le refuge de Güemes, sur le Camino del Norte. Ce sont d’autres pèlerins, Gilles et Armand ( pour ceux qui lisent mon livre ) qui m’ont parlé de Güemes. C’était selon leurs dires un lieu à ne pas louper et ils m’ont chaudement recommandé de m’y rendre. Josiane et moi-même avions donc suivi leurs conseils, même cela nous contraignait à faire une étape assez longue en partant de Liendo (35,5km). Je suis arrivée seule à Güemes, Josiane ayant préféré passer plus de temps dans un village le midi, et je dois dire que j’étais vraiment fatiguée surtout que le temps avait été épouvantable pendant toute la matinée. Me voilà donc, ko de chez ko, arrivant devant le grand domaine de Güemes. C’est en effet un refuge qui a des allures de mini-camps de vacances, avec de petits bungalows, un grand espace vert, des pèlerins un peu partout. J’y ai d’ailleurs retrouvé de nombreux pèlerins croisés pendant les premiers jours de mon camino. Güemes est un lieu incroyable, que je recommande à toutes celles et ceux qui feront le Camino del Norte. Le père Ernesto est d’une gentillesse et d’une sagesse incomparable, et il accueille tous ceux qui passent la parte de sa « cabaña del abuelo Peuto » (La cabanne de grand-papa Peuto) comme de vrais amis. Nous nous sommes d’ailleurs toutes et tous réunis dans la grande salle de réception pour une présentation en bonne et due forme du lieu et de son histoire. C’est un des plus grands refuges que j’ai pu expérimenter ( je crois que nous étions 70 à ce moment-là ) mais surtout un des plus conviviaux.
L’auberge de Bodennaya, sur le Camino Primitivo. Un lieu tellement magique. Beaucoup plus petit et intime qu’un refuge comme Güemes et propice à se sentir comme chez soi. Bodennaya est tenu par un couple de deux passionnés qui ouvrent leurs portes et leurs cœurs à tous les pèlerins. Dans une petite maison chaleureuse, la cuisine était parfaite et nous avons même eu droit à un cours sur le Camino Primitivo et sur les prochaines étapes. Bodennaya a marqué un autre tournant dans mon aventure, à cette époque j’étais à nouveau seule puisque Josiane était rentrée et c’est dans cette auberge que j’ai rencontré mon petit groupe de « Primitifs ». L’après-midi et la soirée que nous avons passés ensemble dans ce petit cocon a soudé des liens très très forts !
L’auberge de Santa Cruz de Bezana reste aussi un de mes meilleurs moments. Tenue par une passionnée du chemin, c’est une petite maison charmante où nous avons dégusté une succulente tortilla. J’y ai passé une soirée mémorable avec un groupe de jeunes coréens et je me souviens encore que les lits étaient vraiment confortables !
Les hébergements spirituels.
Nous avons été hébergés dans un couvent par deux fois lors de notre expérience sur la via Tolosana avec ma mère. Dans le deuxième couvent nous avons pu manger avec les autres pèlerins dans le couvent. Ce n’est pas la solution la plus fréquente et à ma connaissance il n’y en a pas tant que cela, mais sur certains chemins les hébergements spirituels sont une option.
Les autres possibilités d’hébergements
Bien entendu, chacun est libre de choisir son hébergement comme il/elle le souhaite. De plus certains chemins, moins empruntés, ont peu voir pas de gîtes d’étapes. Les refuges se trouvent par ailleurs souvent sur les points d’arrivée d’étape les plus communs, si vous souhaitez faire une halte ou découper votre chemin autrement il se peut que vous n’ayez pas forcément de refuges.
ll arrive parfois ( heureusement c’est rare ) que vous vous retrouviez à la porte d’un refuge, déjà complet. C’est ce qui nous est arrivé à une amie et moi lorsque nous avions fait pour la première fois une petite portion du Camino del Norte et sommes arrivés très tard au refuge. Il n’y avait plus de place. Dans ce cas, deux solutions : continuer jusqu’à la prochaine étape en espérant que le refuge suivant soit complet ( mais le dit refuge peut se trouver à 5 comme 10 ou plus kilomètres), ou alors trouver une alternative. À l’époque nous avions pris une nuit à l’hôtel.
Se retrouver “à la porte” d’un refuge n’a jamais été une grosse inquiétude pour moi, mais sur la dernière ligne droite jusqu’à Saint Jacques de Compostelle nous étions un petit groupe de 10 personnes et pour être sûrs d’être hébergés au même endroit nous avions réservé le refuge du lendemain, deux à trois fois ( notamment pour notre arrivée à Saint Jacques de Compostelle ). Je me suis toujours refusé à presser le pas ou à me réveiller comme certains à 5h du matin pour être sûre d’avoir le meilleur lit, le meilleur refuge patati patata… Personnellement ce n’est pas l’esprit que je voulais à mon aventure.
Pour en revenir aux logements “autres” auxquels les pèlerins du chemin peuvent avoir recours, les voici :
Le camping, bivouac sur Compostelle.
J’ai croisé très peu de pèlerins qui campaient, avec leur tente et leur barda. Même si dormir dehors est la solution idéale pour un hébergement gratuit, le Chemin de Compostelle n’est pas “pensé” pour du bivouac sauvage, et honnêtement à part sur certaines portions du Camino del Norte ou du Camino Primitivo je n’y vois pas une grosse valeur ajoutée. Certes il y a quelques beaux spots sur lesquels un couple d’amis a pu se poser, comme une petite plage assez retirée sur le Camino del Norte mais en général ils ont été obligés plusieurs fois de planter la tente dans le jardin de certaines albergues. Il faut dire que le camping sauvage n’est pas le bienvenu en Espagne. Je ne recommanderais pas le bivouac sur Compostelle, ce n’est pas infaisable mais quitte à faire du bivouac partez en montagne. Le bivouac vous fera passer à côté des moments de partage avec les autres pèlerins et ajoutera la complexité de trouver un lieu reculé où il est possible de planter la tente. Sans parler du poids en plus bien entendu et de la logistique que cela ajoute. À noter, le tampon sur la crédential est souvent apposé dans le refuge, il sera dans tous les cas nécessaires d’y faire un tour ou de trouver une autre halte pour “valider” son étape si vous souhaitez bien entendu tenir votre crédential à jour.
Les hôtels.
Je ne vais pas vous faire un topo sur ce qu’est un hôtel ^^. Selon les étapes il peut ou non y en avoir bien entendu. Quand vous êtes sur le Camino Primitivo, beaucoup plus sauvage, ne vous attendez pas à trouver un Novotel à tous les coins de chemins. L’hôtel est une solution utile lorsqu’il n’y a pas de refuge, ou qu’il est complet, ou bien que vous êtes totalement ko et souhaitez faire une halte dans un lieu sans autre hébergement. Personnellement sur mon chemin de Compostelle j’ai opté pour l’option hôtel par deux fois : la première car j’avais très mal au tibia, j’étais fatiguée et je ne souhaitais pas avancer plus. Bref j’avais besoin physiquement et psychologiquement de repos et de confort. La deuxième fois j’avais tout simplement enchaîné des nuits merdiques avec des ronfleurs hors paris et j’avais juste besoin de solitude, d’espace vital et d’une bonne douche. Les nuits restants j’ai préféré l’option refuge et donativo, mes compères du chemin étant plus important que la température de la douche.
Merci pour ces supers adresses ! Je compte effectuer le pèlerinage l’année prochaine et je me renseigne sur l’organisation de mon trajet.
Bonjour, je vous remercie pour ces conseils. Pour le moment je collecte pleins informations pour organiser ce périple.
Pour moi, c’est une quête spirituel, une réflexion sur ma paix intérieure, un sens à mon chemin de vie.
J’ai vu qu’il y a des adresses d’associations sur Paris pour m’aider à l’organisation et aussi à demander la crédential.
J’aimerai bien le faire l’année prochaine.
bonjour
merci pour ces précieuses informations .Pourriez-vous m’indiquer une fourchette des dépenses occasionnées sur les hébergements ,en vous référençant de votre propre expérience
merci d’avance pour votre réponse
christian Jalbert
Hello Christian,
Avec plaisir,
alors tout dépend des chemins, par exemple sur certaines parties françaises il y a beaucoup moins d’hébergements (j’en parle sur la partie voie d’Arles) et les chambres d’hôtes sont souvent plus chères.
Pour les hébergements « officiels du chemins », souvent en dortoirs et pourvus par les communes le budget sera aux alentours de 10 à 15€ la nuit,
il existe aussi des donativos tenus par des particuliers ou comme son nom l’indique on donne en fonction de ce que l’on souhaite.
J’ai rencontré un couple qui dépensait moins de 10€/jour en comprenant hébergement et nourriture mais ils faisaient quelques nuits en tente aussi,
et d’autres pèlerins préfèrent des options plus conforts en chambres d’hôtes ou hôtels.
Bref cela dépend vraiment des ses envies de conforts, mais dans tous les cas à moins de 10€ /jour (sauf donativo) c’est quasi impossible.
bonjour à tous
message saugrenu peut etre, mais 1er camino, age de départ, qq problèmes de santé, je pense m’être quand même assez bien préparée, personne ne parle de l’organisation en arrivant sur un albergue. accueil, dépot du pacquetage, douche, repas a venir, sommeil, heure de départ maxi le matin, repas du midi le lendemain, éventuellement le soir, ….. je reste persuadé que ce n’est que l’interrogation des 2/3 premiers jours, ne reste que ces petites interrogations avant mon départ pour fin avril.
merci
Bonjour Jackie, mes excuses je n’avais pas vu votre demande.
Mon retour ci-dessous, en espérant qu’il ne soit pas trop tard.
Accueil : En général, les albergues fonctionnent sur la base du premier arrivé, premier servi. Lorsque vous arrivez, présentez-vous à la réception, où l’on vous demandera votre passeport ou pièce d’identité, ainsi que votre crédencial pour le tamponner.
Dépôt du sac à dos : Une fois enregistré, vous pourrez déposer votre sac à dos dans la zone désignée pour les sacs ou dans votre lit s’il est possible de ramener son sac dans les dortoirs, en fonction des règles de l’albergue.
Douche : Les albergues disposent généralement de douches et de toilettes communes. N’oubliez pas d’apporter votre propre serviette et vos produits de toilette. Il est courtois de prendre une douche rapidement pour laisser la place aux autres pèlerins.
Repas : Certains albergues proposent des repas (c’est rare), tandis que d’autres ont une cuisine où vous pouvez préparer vos propres repas. Vous pouvez également trouver des restaurants, des bars ou des épiceries à proximité pour vos repas.
Sommeil : Les dortoirs sont généralement mixtes et les lits sont souvent des lits superposés. Apportez des bouchons d’oreilles et un masque pour les yeux si vous êtes sensible au bruit et à la lumière.
Heure de départ : La plupart des albergues demandent aux pèlerins de quitter les lieux tôt le matin, généralement entre 6h et 8h.
Repas du midi et du soir : Vous pouvez généralement trouver des endroits pour manger le long du Camino, que ce soit dans des villages ou des villes. Vous pouvez également préparer des sandwiches ou des snacks à emporter pour le déjeuner.
Après les premiers jours, vous vous habituerez rapidement à l’organisation et au rythme de la vie sur le Camino. N’hésitez pas à poser des questions aux autres pèlerins et au personnel des albergues pour obtenir des conseils. Profitez bien de votre expérience sur le Camino de Santiago !
Bonjour,
Merci pour ce partage d’expériences.
Je me demandais si la fréquentation sur les chemins, et dans les hébergements donc, ne dépend pas beaucoup de la période de l’année? Je pense faire le Camino del Norte en plein mois de juillet, vous croyez que ça sera plus compliqué ?
Merci,
Marion
Bonjour Marion,
Mes excuses pour le temps de réponse !
Effectivement, la fréquentation sur le Camino del Norte, comme sur les autres chemins de pèlerinage, varie en fonction de la période de l’année. Le mois de juillet, qui correspond à la haute saison, peut être assez fréquenté. Cela peut rendre l’accès aux hébergements un peu plus compliqué, mais pas impossible. Je vous recommande de réserver vos hébergements à l’avance (24h ou 48h avant) si possible pour éviter tout souci. Néanmoins quand on est seule c’est souvent plus facile de trouver une petite place et dans tous les cas il existe souvent des solutions/alternatives ou au pire des hébergements type hôtels si cela devient vraiment compliqué. Bon chemin à vous !
Cordialement,
Bonjour, merci pour ces infos, pourriez vous donner une estimation de prix pour les gîtes et les hôtels s’il vous plait?
Hello,
Tout d’abord, désolée pour le retard de ma réponse. J’étais justement sur le chemin du Puy, ce qui m’a un peu éloignée de mes messages.
Pour ce qui est de ton questionnement sur les gîtes et les hôtels :
Sur la voie du Puy en France : le coût moyen pour une nuitée en gîte se situe autour de 17€. Si tu optes pour la demi-pension (qui inclut souvent le dîner et le petit déjeuner), cela te coûtera aux alentours de 35€.
Sur le chemin espagnol : lorsque je l’ai fait il y a 5 ans, la moyenne pour une nuitée était d’environ 10€. C’est vrai que le confort est parfois moindre, avec de grands dortoirs. Les offres de demi-pension y sont moins courantes, mais il existe bien sûr des exceptions selon les établissements.
Ceci dit, il est important de noter que les tarifs peuvent varier en fonction des saisons, des régions, de la qualité du logement et des services offerts. Il est aussi possible que les tarifs aient augmenté depuis ma dernière expérience. Je te conseille donc de prévoir un petit budget supplémentaire pour les imprévus et de toujours consulter les sites web ou contacter directement les hébergements pour avoir des informations à jour.
J’espère que ces informations te seront utiles pour préparer ton chemin. Bonne marche et profite bien de cette expérience unique !
Bonjour ,
Si on choisit de faire le portage du sac, et si on ne peut pas réserver à l’avance dans les auberges, comment fait on pour donner une adresse au livreur pour le lendemain.
Merci
Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour le retard de ma réponse.
Pour répondre à votre question sur le portage de sac : en effet, si vous optez pour un service de transport de bagages d’une étape à l’autre, il est généralement impératif de réserver votre hébergement pour la nuit suivante au minimum. Cela permet de fournir une adresse précise au service de portage pour la livraison de votre sac.
Sans une destination fixe, il devient compliqué pour les services de portage de savoir où déposer votre bagage en toute sécurité. Je vous conseille donc de planifier vos hébergements à l’avance, au moins pour la nuit suivante, pour assurer un bon déroulement de ce service.
Si vous avez d’autres questions ou préoccupations, n’hésitez pas à me contacter.
Je vous souhaite un merveilleux voyage et de belles découvertes sur votre chemin.
Bien à vous,
Bonjour,
Merci pour ces merveilleux partages à l’écrit de ces expériences.
Compostelle me parle bcp mais marcher 20 à 25km par jour, m’apparaît trop long.. dans un premier temps..
Sur quelle portion du chemin trouver des auberges rapprochée (15km) ?
Existe til un site qui répertorie de manière cartographique les auberges ?
Gratitude 🙏
Bonsoir ! Merci beaucoup pour vos gentils mots et pour l’intérêt pour mon site. Il est tout à fait compréhensible que marcher 20 à 25 km par jour puisse sembler intimidant au début. Heureusement, il existe des portions du chemin où les étapes peuvent être plus courtes, avec des auberges peu espacées et de nombreuses possibilités.
En ce qui concerne les sections spécifiques, cela dépend de la voie que vous envisagez d’emprunter mais la plupart du temps il est vraiment possible de moduler ses étapes et de pouvoir gérer ses distances. Sur les chemins les plus empruntés comme le Puy, le Camino Frances ou le Camino del Norte aucun soucis.
Quant à un site qui répertorie les auberges de manière cartographique, il existe plusieurs ressources en ligne. Je n’ai pas de recommandations précises.
Camille
Bonjour,
je veux savoir si on peut payer les Gîtes avec la carte sur le Camino Frances?
Merci de votre réponse
Bonjour,
Oui, sur le Camino Frances, beaucoup de gîtes acceptent les paiements par carte, mais ce n’est pas universel. Il est toujours bon de prévoir un peu de liquide au cas où certains établissements, surtout dans les zones plus rurales ou les petits villages, n’accepteraient que le cash. Il peut aussi être utile de vérifier à l’avance avec les hébergements spécifiques où vous prévoyez de rester.
Bon chemin et bonne préparation pour votre aventure sur le Camino Frances !
Cordialement !