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Foutrak, j’ai galéré pour finaliser son interview. Alors tu me feras le plaisir de la lire et jusqu’au bout ! Le problème ? Tout à commencé dès les premières lignes… je me suis retrouvé face à mon écran à me demander  » ma vieille, comment tu fais pour lui trouver un titre digne de ce nom? Pour introduire celle qu’on a plus vraiment besoin d’introduire sur les réseaux? ». Quand tu commences à ramer dès le titre tu sais que tu vas devoir garder tes pagaies pas loin…sait on jamais. Et pourtant je voulais vraiment finaliser cet article avant la fin de l’année pour qu’il soit mon dernier portrait.

foutrak-influenceuse-running-lyonnaise

Foutrak

Pourquoi tant de pression et de drama? Parce que Foufou c’est tout simplement une rencontre à part ! Une nana que j’ai rencontré ( via instagram, on ne fréquente pas encore le même fromager) il y a maintenant près de 2 ans. Lors d’une randonnée totalement barrée, forcément. A l’époque je suivais déjà ses péripéties en story et je la soupçonnais fortement d’avoir un double, un sosie qui prendrait sa place les jours impairs afin de lui laisser le temps de souffler et de repartir à 400% les jours pairs. Tom Cruise a bien un sosie fessier, Foufou pouvait avoir un sosie aventure. Réussir à faire 30 storys marrantes, un post, du sport, rencontrer 15 personnes aux surnoms exceptionnels, nous les présenter, trinquer avec tatacaroleg et se faire prendre en photo par Delphine tout ça en à peine 24h?. J’étais persuadé qu’il y avait anguille sous foufou.

Deux ans plus tard j’ai compris qu’elle était en fait bel et bien unique. Il ne reste plus qu’à demander à MamaFoutrak la potion magique qu’elle a glissé dans son biberon pour la rendre autant increvable, jour après jour. Increvable. C’est le mot. Comme son Btwin avec lequel elle sillonne chaque recoin de Lyon,  Foufou semble régénérer chaque jour pour nous faire rire et nous proposer des aventures toujours plus folles. Dossards, soirées, aventures de folies, samedi au lit… je pourrais te faire l’étalage de tout ce quotidien qui fait d’elle une nana EXTRAordinaire. Car au fond si on l’adore plus que tout c’est qu’elle est aussi à l’aise en Crop top à bruncher qu’en chaussures de randonnée.

FOUTRAK, HYPERACTIVE DECOMPLEXEE

Prénom : Laura

Age : 33

Particularité : Phobie des pigeons, ça compte ? Ou sinon on peut dire que je suis une grande perche de 1m80 aussi… Les gens m’imaginent à tort toute petite !

Présente-toi en quelques mots: profiteuse de la vie à tendance très sportive, épicurienne, fêtarde et beaucoup passionnée de nature. punaise j’ai l’impression de devoir faire le résumé d’un livre de 1222 pages en trois lignes, dur dur !

Ton principal trait de caractère : Sociable, increvable.

Ce que tu aimes le plus chez toi: J’en sais rien… Ce qui me dérange le plus par contre c’est l’état de mes ongles de pieds à cause de la course à pied.

Foutrak influenceuse sport

De non sportive à hyperactive !

Du selfie salle de sport aux stages d’alpinisme… ton rapport au sport a beaucoup évolué avec le temps, peux-tu nous en dire plus ?

J’ai démarré le sport pour perdre du poids en 2010 ( je faisais 105 kg…) et je me suis rapidement dit que si je ne m’amusais pas dans toutes mes activités, cette pratique ne pourrait pas durer alors j’ai fait en sorte de choisir des défis à ma portée. J’ai démarré par les cours collectifs car j’étais tellement non-sportive que j’avais peur de ne pas tenir seule 45 minutes d’effort si je n’y étais pas forcée. Etant enfermée dans une salle avec d’autres pratiquants et face à un prof présent pour nous corriger ( et nous surveiller ), je n’avais pas d’autre choix qu’assister à tout le cours. J’ai sélectionné des cours rythmés ( step, aéro, Body jam… ) pour me faire croire que c’était pareil qu’en boite de nuit ( à l’époque je ne jurais que par les soirées ) et que je venais seulement écouter de la musique. Rapidement, j’ai instauré une routine et j’ai respecté le calendrier que j’avais fixé ( ⅔ fois par semaine ). Je me suis même inscrite après 3 mois d’essais dans une salle lyonnaise hors de prix pour m’obliger encore plus à y aller et ne pas perdre mon argent si j’abandonnais comme plein de gens au milieu de l’année. De là, je me suis sentie plus à l’aise à force d’y aller ( je perdrai 33 kg en 18 mois au total ) et au bout de 6/7 mois j’ai commencé à me faire des potes de sport. Comme ils étaient très accro au fitness, malgré moi je me suis laissée entraîner et j’ai augmenté la fréquence de mes séances pour être avec eux et intégrée à leur groupe. Une fois tout mon poids en plus de perdu ( au bout de 18 mois donc ), je me suis rendue compte que faire du sport pour obtenir des résultats ne me correspondait plus et mieux que perdre du poids ( et ne pas en reprendre), je devais continuer le fitness pour être en bonne santé.

faire du sport pour obtenir des résultats ne me correspondait plus

Ce premier défi de “régime” étant gagné, je me suis dit “ et pourquoi pas me diversifier, faire du sport en dehors de la salle et essayer par exemple la course à pied pour me challenger”. Le running démarre pour moi en octobre 2014 pour faire plaisir à un pote ( il ne voulait pas s’inscrire seul au Runinlyon 10km ) et je vais en montagne pour la première fois au printemps 2015. Le trail, c’est venu sans que j’y réfléchisse vraiment parce qu’en suivant un tracé officiel, au moins je suis sûre de pas me perdre. La suite avec le run, c’est un mélange d’opportunités, de rencontres et de défis. En fait à chaque fois que je me fixe un objectif et que je l’accomplis, je m’en trouve un nouveau et ainsi de suite.

L’alpinisme alors que j’ai très peur du vide, c’était par envie d’assouvir ma curiosité pour la haute montagne. Ça m’a semblé évident d’essayer au même titre que le désert, les courses à étapes etc.

Aujourd’hui dans le sport, ce qui m’intéresse ce n’est pas le résultat mais l’intention avec laquelle j’en fais. Pas seulement de l’effort, le sport est une expérience qui fait partie de mon quotidien naturellement.

Quelle place occupe dorénavant le sport, l’activité sportive dans ta vie? Ton quotidien?

Quand j’ai bien accroché avec le sport, j’en ai fait rapidement ma priorité. J’ai rasé le passé. Les soirées arrosées, les dimanches devant des séries, les aprèm libres sur un canapé, bref j’ai tout changé et tout consacré à cette nouvelle passion. Et puis finalement, le quotidien s’impose et comme mes perfs me font pas gagner d’argent ( hahahaha ), que je ne suis pas plus heureuse fit avec des abdos, j’ai remis la pratique du sport à sa place naturellement et ai repris à petite dose les soirées. Pire, en pleine période de tendinites à répétition, j’ai touché le fond de la déprime car je ne pouvais plus courir. Mon investissement pour ma passion s’est retournée contre moi et m’éloignait de tout dossard. C’est une période très compliquée qui dura d’ailleurs 1 an et demi avant de trouver un compromis entre mes capacités physiques limitées ( surentraînement ) et mon mental d’acier.

Le sport, c’est comme le travail pour moi. Tu ne te poses pas de question et tu y vas. Ce n’est plus un hobbie mais une routine, mon équilibre.

Concrètement, j’en fais quand je peux par rapport à mon travail et si j’ai assez dormi la nuit précédente. Fini les sorties longues les lendemains de petites nuits car c’est le meilleur moyen de tirer sur la corde, accumuler la fatigue et se blesser.

Ce que je préfère, ce sont “les blocs”: Enchaîner ¾ jours de sport et le reste de la semaine en repos. C’est très compliqué à planifier en fonction des contraintes professionnelles alors j’ai des journées très très denses les journées de repos. Pour le sport, la montagne et ces fameuses sorties longues, ne nous mentons pas mais je vois moins mon entourage non sportif pour dégager du temps libre et je refuse pas mal de soirées entre amis. Je ne peux pas tout faire, mes journées ne sont pas extensibles alors je fais des choix pas toujours faciles. Tous les ⅔ mois je fais une pause complète d’une semaine pour mieux repartir ensuite. Je n’ai pas de coach, pas de calendrier sportif alors franchement j’y vais au feeling selon l’énergie. Par exemple sur une semaine je peux courir entre 10km et 70 haha 😉

Tour du Mont Blanc, Hfmds, marathon… tout ça en une année tu en fais plus que d’autres en une vie… la praluline fait des miracles ou tu te dopes?

J’ai fait une rétrospective personnelle récemment en regardant un peu en arrière et c’est vrai que j’ai pas mal enchaîné. C’est marrant car je ne me rends pas forcément compte que j’en fais plus que la moyenne. Pour te dire, j’ai l’impression de devoir me limiter et ne pas faire tout ce que je voudrais… Je m’éclate tellement dans les activités d‘endurance que je vois ni effort ni challenge.

Je savoure ma chance de vivre autant d’expériences géniales et ce rythme effréné. La praluline j’essaye quand même de limiter car la clé, c’est une alimentation plutôt saine, faire gaffe à sa santé et éviter les excès.

Si j’avais des enfants, une famille, un travail sédentaire avec horaires réguliers, il est certain que j’en ferai pas autant…

Foutrak influenceuse sport

Tu préfères te lever à une heure indécente le dimanche matin pour accrocher un dossard et transpirer abondamment pendant tes vacances plutôt que de profiter d’une jolie grass mat . Pourquoi?

Je veux me créer des souvenirs pour la vie. Je veux vibrer, trembler, avoir peur, me surpasser, exploser de rires, ressentir la joie, me sentir vivante toute le temps et même si je dis pas non à une grasse mat de temps en temps c’est pas comme ça que je vais déclencher tous ces états. Tant que je suis jeune ( façon de parler…) , en bonne santé, avec une bonne condition physique, je me dis que c’est maintenant ou jamais. La question ne se pose vraiment pas, je choisis mille fois le réveil à 6h du mat.

Et je ne te demanderais pas ce que tu as préféré, parce que rien n’est comparable, mais quel est ton plus beau souvenir sportif?

C’est clair que la réponse est hyper dure. Le problème en enchaînant autant ( ça y est j’avoue en faire beaucoup 😉 ) c’est que j’ai du mal à prendre du recul et analyser mes expériences.

J’ai adoré oser seule le tour du Mont Blanc et affronter les difficultés (The best du best ), j’ai adoré l’ambiance du Raid Amazones, j’ai kiffé me prendre une grosse cartouche sur mon tout premier trail ( Odlo high trail vanoise : 33km/2500D+ pfff ), j’ai vraiment aimé traverser les volcans d’Auvergne en juin ( top 3 souvenir 2018 ), emmener ma mère à la montagne voir la neige pour la première fois, et le half mds of course !!

On va parler un peu actualité tiens ! C’est quoi ton prochain challenge ?

J’ai pas l’habitude d’en parler sur les réseaux ni à personne en fait pour ne pas être trop conseillée, influencée ou inquiétée mais je veux absolument dépasser mon max distance en trail et dénivelé. Je le dis nulle part mais en gros je vais me faire une sortie trail en off au nord de Lyon à la journée. La date ? Derniers jours de décembre pour clore l’année en beauté…

Je me sentais pas prête avant, aucune confiance en moi et finalement je me dis que ça peut le faire. Un pote très bon coureur va m’accompagner. Ce n’est pas en course officielle certes, mais c’est important pour moi 😉

Qu’est-ce qui t’inspire, te motive?

Ce qui me motive c’est de voir les plus belles vues au sommet des montagnes, être fière de moi et avoir l’impression de devenir meilleure. Je suis très inspirée par les explorateurs qui partent seul(e)s sur des aventures de ouf dont je me sens incapable et les défis atypiques.

Foutrak influenceuse sport

Et ton slogan, ton leitmotiv, celui qui te fait avancer lorsque tu n’as plus de jambes ?

Quand j’ai plus de jambes, je pense tout de suite à ce qui se passerait si je renonçais ou abandonnais. Je sais que j’aurais envie de retenter ensuite, ne pas rester sur un échec et ré essayer alors si je veux pas perdre de temps je dois finir et aller au bout de l’épreuve en question du premier coup. Je pense au repos que je m’offrirai ensuite, au récit de course que je raconterai, je me visualise toujours sur la ligne d’arrivée et je pense à ma journée du lendemain.

Je me dis pas de phrases de dictionnaires, je crois très peu au “no pain no gain” et j’essaye de me remotiver en me disant que si c’est dur pour moi ça l’est forcément pour tout le monde.

Quels sont tes conseils pour tous celles et ceux qui voudraient se mettre au trail, à la rando?

Pour le trail : Commencer par des course nature avec un très faible dénivelé et des distances peu importantes. En faire quelques unes du même format et si le chrono ou les sensations s’améliorent un peu, on voit un tout petit peu plus grand. Inutile de conseiller de marcher en montée, de toute façon ça se fera tout seul vous verrez 😉 Télachargez l’appli Station de trail d’ailleurs, très très bien faite.

Pour la rando : Je conseillerai de ne pas hésiter à démarrer la randonnée avec des groupes de vieux ou des associations de randonnée car seul(e), c’est très très dur pour s’orienter. Acheter des livres, mettre le tracé dans un montre, étudier la carte, et ne pas aller dès les premières sorties trop loin de chez soi. Pas mal de trails officiels proposent d’ailleurs des randonnées balisées, je conseille de commencer par ça.

Sportives, de mère en fille 

Comment t’interviewer sans parler de ta mère…Mamafoutrak. Quand sa mère devient une resta sur instagram, ça fait quoi?

J’adore !!!! Ca m’amuse beaucoup… surtout quand on me demande dans la rue de prendre des inconnus avec elle en photo ou quand elle est reconnue sur des courses. Je trouve qu’instagram a besoin de mama et son petit décalage. On a bien assez de jeunes et de créatrices de jolis contenus photos mais pas assez de femmes de 53 ans qui font des montages comme les siens avec des légendes à rallonge. C’est très drôle quand elle fait des partenariats ( très rares cependant car elle n’est pas la cible des marques ) et ça me fait plaisir de vivre plein de chouettes aventures sportives avec elle.

Foutrak influenceuse sport

L’arrivée d’instagram a t’elle fait évoluer votre relation mère fille?

Notre relation mère/fille, je la compare à un vieux couple. Instagram a été le piment de notre binôme. Nouvelles conversations, ouverture d’esprit, opportunités pour toutes les deux et légèreté dans nos échanges. J’ai vraiment découvert ma mère en tant que femme grâce à ce réseau social et ses posts. Franchement ça nous a vraiment rapprochées et je serais bien dégoûtée qu’elle arrête.

C’est moi qui ai crée son profil car elle m’espionnait en cachette pour me surveiller  et je suis bien contente qu’elle ait “accroché”. Il faut savoir qu’elle désavouait totalement ma pratique sportive intensive dans le passé et depuis qu’elle lit des gens plus dingues que moi, elle relativise mes défis.

Foutrak, le phénomène instagram

Comment es-tu devenu en quelques années foufou, incontournable sur instagram?

Oula mais je suis loin d’être incontournable, t’es ouf toi. Je suis ni belle, ni mince, ni lisse, mon contenu n’est pas très pro et je n’ai pas un feed dans une seule couleur. J’ai des coups de gueule et j’assume ne pas faire l’unanimité, c’est la vie. Je me suis inscrite sur Instagram à la base pour les retouches photo avec les filtres et puis pour ne plus saouler mes amis facebook, j’ai partagé le sport sur mon profil. En fait, ma chance a été d’avoir beaucoup de personnes qui ont partagé mon compte spontanément ( rien à voir avec les partages convenus à l’avance entre influenceurs du même nombre de followers ) et j’ai des amis encore plus présents que moi qui m’ont involontairement aidée : Après un week-end en Autriche avec Jeremstar j’ai pris 1800 abonnés environ et mes runs avec Marine Leleu m’ont fait prendre 5000 abonnés… Les gens aiment la souffrance car j’ai pris 1000 abonnés durant le marathon de Paris haha…

Au delà de ça je pense que c’est ma régularité sur les réseaux qui a joué pour moi et mon évolution sportive.

Foutrak influenceuse sport

Et foutrak, ça veut dire quoi?

Se dit en argot d’un personne excentrique et folle” c’est surtout le surnom que m’a donné une copine d’école en 2003 parce qu’elle ne retenait pas mon prénom et me trouvait trop déjantée pour traîner avec sa fille. Tout le monde m’a appelé longtemps comme ça dans la vraie vie. Je disais que c’était un prénom d’ailleurs. Foufou, ça vient d’insta et j’adore vraiment ce diminutif qui me colle à la peau. Pour tout te dire, je suis très gênée qu’on m’appelle Laura quand on me connait pas. Dans la rue ou sur des courses, je me reconnais pas quand on m’appelle par mon prénom !

Comment gères tu ce statut d’influenceuse? Est-ce que cela a changé beaucoup de choses dans ton quotidien?

Le statut d’influenceuse a bien sûr modifié pas mal de choses. Les invitations et opportunités incroyables ( week-end, voyages, produits gratuits… ) mais à la fois il me rend de plus en plus méfiante. Ça m’est arrivé déjà quelques fois de me faire abuser de ma gentillesse seulement parce que je suis très suivie et ai une pseudo “influence” pour pousser des projets professionnels ou des gens en quête de lumière.

Ça n’a pas changé grand chose dans ma façon de vivre le quotidien ( je serai jamais instagrameuse à plein temps ) mais je me suis nourrie des good vibes positives échangées. J’ai trouvé des potes, des nouvelles idées sportives à la con, de la bienveillance et j’ai grandi sur instagram. Je retire que du positif de tout ça.

Comment fais-tu pour avoir la pêche, TOUS LES JOURS et réussir à faire des storys toujours aussi barrées ?

Je me force vraiment pas, je te jure que ça se fait naturellement. J ai tout pour aller bien ou toutes les solutions pour aller mieux si ça va pas alors je déborde vraiment d’énergie comme ça dans la vie. J’ai bien sur des hauts et des bas mais je les montre le moins possible.

Quel est ton post préféré sur instagram?

Ceux qui m’ont aidé à péter mes barrières de meuf complexée et pas sûre d’elle. Celui du 24 mai 2017 est un vrai tournant pour moi : Le coming out de ma cellulite. Tous ceux qui abordent mes prises de tête de femme désormais réglées. Je me rends compte que j’ai d’ailleurs bien évolué et depuis que tous ces tracas sont derrière moi, j’avance vraiment bien dans ma vie.

Voir cette publication sur Instagram

J’enrage. D’avoir cru que toutes mes barrières étaient tombées alors que ce n’est pas fini. D’observer les body loveuses de loin et croire que je ne suis pas concernée. Assumer un casque, porter une combi-pyjama jaune fluo de Bob l’éponge, ne pas craindre d’être too-much, oser être ridicule, zoomer sur les mini bourrelets de mon ventre quand je suis en crop-top, me montrer démaquillée, tous les jours ici ou dans ma story, je démontre avec second degré qu’il n’y a pas que la minceur et la beauté dans la vie. Je sais bien qu’il n’y a pas qu’un seul modèle, le taux de masse grasse ne détermine pas notre valeur, et pourtant, je bloque complètement. Je ne suis pas lâche mais vulnérable, depuis toujours me mettre en short et qu’on voit mes cuisses ou PIRE ma cellulite me paralyse 😶. Alors ce matin j’ai mis le plus court. Et j’ai pris CETTE photo 😳. Et dans cette tenue je suis même allée faire des courses. Si quelqu’un s’est moqué, si on a dit de moi que j’aurais pas dû en porter, ça n’a rien changé, avec twin-twin je me suis éclatée 🚴🏼‍♀️. Comme je n’ai pas changé d’avis, refusant de me mettre au triathlon pour raison esthétique, je change de technique pour arrêter cette spirale de pensées négatives. Je les cache, ce qui ne les rend pas moins moches, alors de ma part ce genre de publication aura l’air totalement improbable mais voici LE COMING OUT DE MA CELLULITE 😂. HATERS JE SUIS PRÊTE 🙌🏼 mais l’essentiel, c’est que je me sens déjà mieux d’avoir fait péter mes barrières 🙏🏻

Une publication partagée par My name Is Foufou And I ❤Lyon (@foutrak) le

Et ton pire post, celui que tu n’assumes absolument pas

Franchement j’assume tout , pas de tabou haha ! Bon ok au début d’insta j’étais une grande fan d’instacollages et selfies salle de bain miroir en mode biceps ( une ou deux fois ), tout ce que je déteste aujourd hui !

Quels sont tes profils préférés sur instagram, à part Marine Leleu?

j’adore les profils avec un story telling ( qui racontent une histoire ) ou les très bons créateurs de contenus. Je suis moins de 200 personnes pour ne rien rater.

Je te donne mon top :

@mountainslegacy : contenu montagne incroyable et inspirant

@marniethedog : une longue histoire mais c’est mon chien préféré de l’univers que je rêve en secret de rencontrer

@onmetlesvoiles : compte voyage tenu par Adeline que j’avais rencontrée y a qq années. beau contenu, très bonnes instastories, légendes sous ses posts toujours intéressantes

@kilianjornet : l’ovni du sport… pourtant très actif sur les réseaux. Contenu photo de folie.

@mamafoutrak : pas seulement parce que c’est ma mère mais parce qu’elle écrit très bien.

@lefooding : pour saliver comme jamais devant de la bouffe…

Pour le reste ( sport, lifestyle etc ) je ne réponds rien pour fâcher personne 😉 j’aime tout le monde ou presque…

EAT COMME FOUFOU

Parce que  la foufou sportive, il y a aussi son double goumand peux tu nous dire quelle est ta gourmandise préférée?

Flash info, ce n’est pas la praluline !!! J’adore la tropézienne, la tarte aux myrtilles, le carrot cake

Ton adresse fétiche à Lyon et ailleurs pour affronter l’hiver ?

Je sais pas quoi te répondre meuf !! Un seul restau pour résumer Lyon ? Est-ce vraiment bien sérieux ? Tu veux qu’on se fâche ?! Rohhhh ! Ailleurs pour affronter l’hiver : Le Chalet des Trappeurs au dessus d’Albertville pour la meilleure reblochonnade de ma vie ou la pizzeria des moulins à chamonix 😉

Foutrak influenceuse sport

On finit sur quelques questions sportives…

Ton mentor: Mathieu Spode, l’homme qui me parle d’égal à égale de sport malgré notre différence de niveau.

Ton meilleur supporter : Mon père.

Ton plus gros dossier sportif, une anecdote bien croustillante : “ Je vais pisser derrière un voiture comme y a trop de monde aux toilettes, tu surveilles que personne arrive ? Ok ! Quoiiiii t’étais passé où ?!?! Tout le monde m’a vu ! lui : OOPS !”

Noël approche, des idées pour le père Noël ?

Pour moi : une nouvelle capuche ( avec la veste anti pluie qui va avec…) Pour vous : une bonne crème anti frottements des pieds.

Un petit mot à rajouter avant de se quitter ?

Toi aussi Cam jte kiffeeee <3

Pour suivre les aventures sportives de Foutrak…

Sur instagram 

ou son blog 

Et pour découvrir tous les bons plans food de Lyon c’est par là : @eatcommefoufou

4 commentaires sur “INTERVIEW | FOUTRAK, KIFFEUSE DE L’EXTREME”

  1. Génial. J’aime beaucoup vos contenus à toutes les deux alors ça me fait hyper plaisir de lire l’interview de Foufou ici.
    Continuez les filles. Vos comptes sont plein de joie, de fraicheur et de rire, ça fait du bien !

  2. Contente de te recroiser Foutrak ! (encore que tu as un fort joli prénom aussi). Bravo à vos parcours et votre incroyable volonté, j’admire, j’admire sans me lasser (avec quelques inquiétudes aussi parfois). Je garde l’idée de créer un insta ! Je vous embrasse

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