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Quand on parle du chemin de Compostelle, beaucoup pensent d’abord à l’Espagne. Normal : c’est là que se trouve Saint-Jacques. Mais avant de traverser les Pyrénées, ce sont des centaines de kilomètres que l’on peut parcourir sur les chemins de Compostelle en France, sur des itinéraires bien balisés, chargés d’histoire, et parfois bien moins fréquentés.

Je ne vais pas te mentir, moi aussi j’avais cette image au départ : celle d’un grand chemin unique, tracé droit vers l’ouest. Et puis j’ai découvert qu’en France, il y a plusieurs chemins de Compostelle. Quatre principaux, mais en réalité bien plus si on compte les variantes. Certains très connus, comme la voie du Puy-en-Velay. D’autres plus confidentiels, comme celle qui part d’Arles.

J’en ai parcouru deux pour l’instant : la Via Podiensis (en entier) et la Via Tolosana (sur 3 semaines). Et à chaque fois, j’ai découvert une ambiance différente. Des gens, des paysages, des galères et des bonnes surprises. Ce que je peux te dire, c’est qu’aucun chemin ne se ressemble. On ne les vit pas de la même façon. Et c’est justement pour ça que c’est passionnant.

Ici, je vais t’expliquer ce qu’il faut savoir sur les chemins de Compostelle en France. D’où ils partent, ce qu’ils traversent, comment choisir celui qui te correspond. Le tout, sans te vendre du rêve, mais avec ce que j’ai appris en les foulant moi-même. J’ai choisi de te faire un article assez dense, dans lequel je me répète parfois un peu pour te permettre d’aller piocher et répondre aux questions que tu peux avoir.

Mon expérience sur les chemins de Compostelle en France

Le chemin de Compostelle en France, pour moi, ce n’est pas une ligne droite d’un point A à un point B. C’est une succession de morceaux de vie. Des instants suspendus. J’ai eu la chance de vivre ces moments sur deux des grandes voies historiques : la Via Tolosana (ou voie d’Arles) et la Via Podiensis (voie du Puy-en-Velay).

J’ai marché deux fois sur la voie d’Arles avec ma mère. Deux périples complètement différents, à quelques années d’intervalle, mais toujours ce même fil : un besoin de ralentir, de se retrouver, de s’offrir un temps à deux en dehors du quotidien. La première fois, on est parti d’Arles jusqu’à Lodève. Et la seconde, on a repris le fil un peu plus loin, de Montpellier jusqu’à Toulouse. Ces deux étapes sur la Via Tolosana m’ont fait découvrir un chemin plus discret, parfois un peu sauvage, souvent très humain. On n’y croise pas les foules du Puy, mais c’est justement ce que j’ai aimé : marcher en silence, s’arrêter dans des villages que je n’aurais jamais vus autrement, vivre des journées simples, entre fatigue douce et discussions autour d’un plat chaud en fin d’étape.

Plus récemment, en 2023, j’ai choisi de partir en solo sur la voie du Puy-en-Velay, ce qu’on appelle aussi la Via Podiensis. Une autre ambiance. Plus organisée, plus fréquentée, et façonnée par l’histoire et les récits des milliers de marcheurs passés avant moi. Mais aussi plus rassurante quand on voyage seule. J’y ai retrouvé ce que beaucoup cherchent sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en France et que j’avais adoré pendant mes expériences sur les Chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Espagne : une atmosphère d’entraide, de rires dans les dortoirs, de réflexions intérieures bercées par le rythme régulier de la marche.

Ce que j’aime dans ces itinéraires, c’est justement leur diversité. Aucun chemin de Compostelle en France ne ressemble à un autre. Certains sont plus spirituels, d’autres plus physiques. Mais tous t’obligent à sortir de ton petit traintrain, à faire confiance, à accepter de ne pas tout maîtriser. Et ça, je crois que c’est ce que je viens chercher, encore aujourd’hui.

➡️Je suis aussi partie sur le Camino del Norte et le Camino Primitivo – Retrouve toute mon aventure dans mon livre : Le Camino seule, enfin presque.

Combien de chemins de Compostelle existent en France ?

On parle souvent du chemin de Compostelle, au singulier, comme s’il n’en existait qu’un. Mais en réalité, c’est tout un réseau, une sorte de toile de sentiers, de villages et d’histoires qui sillonnent la France. Et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce pèlerinage : tu peux partir de plusieurs endroits, selon ton envie, ton niveau ou tout simplement là où tu habites.

Historiquement, il y a quatre grandes voies françaises, appelées aussi voies jacquaires. Elles sont reconnues depuis le Moyen Âge, et chacune a sa propre ambiance, son relief, ses rencontres. Elles traversent la France de Paris à Arles, de Vézelay au Puy-en-Velay, pour rejoindre ensuite les chemins espagnols vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce sont des chemins que des milliers de personnes empruntent chaque année, parfois par foi, parfois par besoin de se retrouver, ou juste pour marcher.

Ce qui est fou, c’est que ce maillage est encore bien vivant aujourd’hui. Il ne s’agit pas de sentiers oubliés ou symboliques : ce sont des itinéraires balisés, entretenus, parcourus chaque année par des marcheurs venus de partout. Les villages traversés ont souvent gardé cette tradition d’accueil. Tu trouves encore des anciens presbytères qui hébergent les pèlerins, des accueils associatifs, des coquilles gravées sur les murs… C’est vivant, concret, humain.

Et puis ce que j’aime dans cette diversité, c’est que chacun peut vraiment créer son chemin. Il n’y a pas une bonne manière de faire Compostelle. Certains partent pour deux semaines, d’autres pour trois mois. Et tout ce petit monde se mélange au gré de rencontres. Tu peux commencer par une section et revenir l’année suivante pour continuer là où tu t’étais arrêté. Tu peux partir en solo, avec un.e pote, avec ta mère. Tout est possible, et ça aussi, ça fait partie du Chemin.

Pourquoi la France compte autant de chemins de Compostelle ?

Il suffit de regarder une carte pour comprendre : la France est au carrefour de l’Europe de l’Ouest, pile entre les pays du Nord et Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Historiquement, tous les pèlerins qui venaient d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, de Belgique ou d’Angleterre passaient forcément par là. C’est comme si la France était une grande rampe de lancement vers Compostelle.

Mais il y a aussi autre chose. Le pèlerinage n’était pas qu’un trajet spirituel, c’était aussi un parcours de lieux saints, de reliques, d’abbayes. Et la France, à l’époque médiévale, était remplie de sanctuaires où s’arrêter : Tours pour Saint Martin, Le Puy, Vézelay, Arles… Résultat : les chemins se sont dessinés naturellement, entre les grands centres religieux et les voies de passage. Ce n’est pas un tracé qu’on a décidé sur une carte, c’est un maillage qui s’est formé au fil des siècles, par les pas de milliers de marcheurs.

Aujourd’hui encore, ces chemins sont vivants. Ce ne sont pas juste des reliques du passé. Ils sont balisés, entretenus, et surtout, toujours empruntés. Chacun a gardé sa spécificité : certains sont très fréquentés, d’autres beaucoup plus tranquilles. Et c’est ce qui fait la richesse du chemin de Compostelle en France : tu peux vraiment choisir l’ambiance que tu recherches.

Où commence le chemin de Compostelle en France ?

Encore une question qu’on me pose souvent : “Mais alors, il commence où exactement, le chemin de Compostelle en France ?” Et la réponse, c’est qu’il n’y a pas un seul départ, mais plusieurs points de départ historiques, chacun avec sa propre voie.

Voici les quatre grands points de départ traditionnels, les fameuses voies jacquaires françaises :

  • La Via Turonensis part de Paris, plus précisément de la Tour Saint-Jacques. C’est le chemin du nord, qui passe par Chartres, Tours, Poitiers, Bordeaux… C’est un itinéraire long et plutôt plat, parfait si tu habites dans la moitié nord de la France.
  • La Via Lemovicensis commence à Vézelay, en Bourgogne. C’est un chemin plus sauvage, moins fréquenté, qui traverse le Limousin, les forêts, des paysages très verts. C’est celui que prennent souvent les marcheurs en quête de solitude ou d’une marche plus intérieure.
  • La Via Podiensis, depuis Le Puy-en-Velay, c’est la star. C’est la plus connue, la mieux balisée, et la plus empruntée. C’est là que j’ai marché en solo, et franchement, c’est une super option si tu veux une première expérience bien encadrée. Il y a des auberges presque tous les soirs, des gens à rencontrer, une vraie ambiance “chemin”.
  • La Via Tolosana, enfin, démarre d’Arles. C’est celle que j’ai faite avec ma mère, deux fois. Elle est plus méridionale, plus sauvage, moins peuplée. On y croise moins de monde, mais les paysages sont dingues, et les villages traversés pleins de charme. Elle rejoint l’Espagne par le col du Somport, un passage magnifique et moins connu que celui de Roncevaux.

Tu peux donc choisir ton point de départ selon ta localisation, ton niveau, ton envie de solitude ou de rencontres. Et si tu veux faire comme les anciens pèlerins, tu peux aussi partir de chez toi. C’est ce que certains appellent “le vrai chemin” : celui qui commence quand tu fermes la porte.

Chemin français Saint-Jacques-de-Compostelle : comment le choisir ?

Choisir le bon chemin de Compostelle en France, c’est un peu comme choisir une chaussure de rando : tout dépend de ton point de départ, de ton expérience, de ce que tu recherches… et parfois, juste de ton intuition du moment.

Personnellement, j’ai testé deux ambiances très différentes. La Via Podiensis, depuis Le Puy-en-Velay, est parfaite pour une première expérience. C’est bien balisé, bien équipé en hébergements, et tu croises du monde tous les jours. Il y a une vraie ambiance “chemin”, avec des pèlerins de tous âges, de toutes nationalités, des échanges faciles, et une petite routine qui s’installe. Si tu aimes te sentir porté·e par une dynamique de groupe, ou si tu pars seul·e mais que tu veux rencontrer du monde, fonce. Franchement, c’est hyper rassurant au début.

➡️L’avantage des voies assez empruntées, c’est qu’on peut plus se laisse « porter » et ne pas réserver en amont, on peu apprendre à se connaître petit à petit et surtout se laisser la liberté de modeler ses étapes « à sa sauce ». Je t’en parle d’ailleurs pas mal dans mon article sur les hébergements sur le chemin de Compostelle

La Via Tolosana, elle, c’est une autre aventure. Moins fréquentée, plus brute, plus “silencieuse”. C’est celle que j’ai choisie avec ma mère – deux fois – parce qu’on cherchait une voie plus calme, loin de la foule, avec une vraie sensation d’isolement par endroits. Et on n’a pas été déçues. C’est aussi plus exigeant physiquement sur certains tronçons, donc à éviter peut-être si tu débutes complètement ou que tu veux un chemin “facile”. Mais c’est aussi ce qui en fait la richesse.

D’autres voies, comme la Via Lemovicensis ou la Via Turonensis, sont plus discrètes, moins connues, mais aussi moins balisées et moins denses en hébergements. Elles attirent souvent des marcheurs expérimentés, ou ceux qui veulent vivre une marche plus solitaire.

Alors comment choisir ton chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ?
Pose-toi quelques questions simples :

  • Tu veux marcher seul·e ou faire des rencontres facilement ?
  • Tu as besoin d’infrastructures (auberges, commerces) ou tu es autonome ?
  • Tu pars pour combien de temps ?
  • Tu vises une première expérience ou tu es déjà habitué·e aux longues distances ?
  • Tu préfères les grands espaces sauvages ou les petits villages pleins de vie ?

➡️ Le côté « sécurité » revient aussi souvent dans les critères, surtout lorsqu’on est une femme. Tu retrouveras plus de conseils pour aborder ton chemin prudemment sur cet article sur les dangers sur le chemin de Compostelle.

Et surtout, n’oublie pas une chose : tu peux toujours faire le chemin par morceaux. Ce n’est pas un tout ou rien. Tu peux commencer par une semaine sur la Via Podiensis, puis tester la Tolosana l’année suivante. Ce n’est pas une course, ni un défi à tout prix. C’est un chemin. Et le chemin, tu le construis au fil des pas.

➡️Rappelle-toi que le Chemin n’est pas juste une destination à atteindre, mais un voyage à expérimenter pleinement, avec tout ce qu’il peut t’offrir en chemin. J’en parle beaucoup dans mon article Pourquoi faire le chemin de Compostelle ?

Quel est le plus beau chemin de Compostelle en France ? Mon avis personnel

Alors, quel est le plus beau chemin de Compostelle en France ? Honnêtement, c’est la question qu’on me pose le plus souvent quand je parle de mes différentes expériences. Et c’est probablement la plus difficile à trancher. Parce qu’il n’y a pas une seule réponse. Et surtout parce que – soyons transparents – je n’ai pas encore marché sur toutes les voies françaises. Comme tu l’as compris plus haut, je connais bien la Via Tolosana (voie d’Arles) et la Via Podiensis (voie du Puy-en-Velay), mais je n’ai pas encore testé la voie de Vézelay ou celle de Tours. Donc mon avis reste partiel, mais sincère.

Sur le plan de la beauté des paysages, la Via Podiensis est vraiment pépite. Les premiers jours à travers les paysages volcaniques de l’Auvergne, les plateaux de l’Aubrac, les villages médiévaux comme Conques, les vallées verdoyantes du Lot… C’est varié, c’est souvent spectaculaire, et surtout très accessible. Tu as régulièrement des points de vue à couper le souffle, des petits hameaux perchés, des champs à perte de vue, bref : si tu veux en prendre plein les yeux, tu ne seras pas déçu·e.

Mais pour moi, la voie d’Arles a un charme particulier. Peut-être parce qu’on y croise moins de monde. Peut-être aussi parce que je l’ai faite avec ma mère, et que ça crée forcément une mémoire plus intime. Il y a quelque chose de plus sauvage, de plus brut parfois. On traverse des paysages très différents d’un jour à l’autre : garrigue, canal du Midi, forêts profondes, petites montagnes, champs dorés… Et puis l’ambiance y est plus silencieuse, presque méditative par moments. Ça te pousse à aller chercher autre chose dans ta marche.

Bref, pour moi, il n’y a pas un plus beau chemin de Compostelle en France, mais plutôt celui qui résonne le mieux avec ce que tu viens chercher à ce moment précis. Si tu veux une première approche riche, douce et bien balisée : la voie du Puy est parfaite. Si tu veux de la solitude, de la variété et une aventure un peu plus brute : la voie d’Arles vaut vraiment le détour.

Et peut-être qu’un jour, j’aurai envie de tester Vézelay ou Tours, pour compléter le tableau. Mais en attendant, ces deux chemins-là ont déjà laissé une trace profonde dans mon histoire.

Le chemin français vers Saint-Jacques-de-Compostelle : zoom sur la Via Podiensis

Parmi les nombreux itinéraires français qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Podiensis, plus connue sous le nom de chemin du Puy-en-Velay, est sans doute le plus emblématique. C’est aussi celui qu’on appelle parfois le chemin français vers Saint-Jacques-de-Compostelle, car c’est historiquement la voie la plus empruntée. Et pour beaucoup, c’est le chemin “classique” avec un grand C.

J’ai choisi de le parcourir seule, et c’était une expérience très différente de celle que j’avais vécue sur la voie d’Arles. Déjà parce que l’ambiance y est radicalement autre : il y a plus de monde, beaucoup plus d’infrastructures, et un vrai esprit de communauté qui se crée rapidement. Les rencontres y sont nombreuses, parfois intenses, et c’est un vrai atout si tu recherches une ambiance conviviale, voire carrément festive à certaines étapes.

Mais ce qui m’a marquée avant tout, je t’en parles plus haut, c’est la beauté des paysages. Dès le départ du Puy-en-Velay, tu en prends plein les yeux. L’Aubrac est probablement l’une des zones les plus incroyables à traverser à pied, surtout si tu as la chance d’y passer au printemps. Tu marches au milieu de paysages ouverts, balayés par le vent, presque lunaires par moments. Ensuite, tu enchaînes avec les vallées du Lot, les villages de pierre, les petites chapelles au bord du chemin… C’est varié, doux, jamais monotone.

Ce chemin est aussi très bien balisé (c’est le GR65), avec beaucoup d’hébergements disponibles, ce qui le rend particulièrement adapté si tu pars pour la première fois. Il y a une vraie dynamique d’accueil, notamment dans les gîtes et hébergements pèlerins, et tu te sens rapidement soutenu·e, même dans les moments de fatigue.

➡️ J’en parle plus en détail dans mon article dédié à la Via Podiensis, où je reviens sur mes étapes, mes impressions et mes conseils pratiques pour t’y préparer.

Bref, si tu cherches un chemin bien encadré, riche en patrimoine et en émotions, la Via Podiensis reste une valeur sûre. Et même si elle est un peu plus fréquentée, elle n’en perd pas pour autant son âme, surtout quand tu prends le temps de t’écarter un peu des étapes “classiques” ou que tu marches en dehors de la pleine saison.

La Voie d’Arles : un chemin plus sauvage et authentique

Si tu cherches un itinéraire moins fréquenté, plus méditerranéen dans son ambiance, et qui t’emmène à travers des paysages variés et parfois méconnus, alors la Via Tolosana, ou Voie d’Arles, est top!. C’est le chemin que j’ai parcouru à deux reprises avec ma mère : une première fois d’Arles à Lodève, puis une seconde de Montpellier à Toulouse. Deux sections très différentes, mais à chaque fois une même sensation de liberté, de solitude bienveillante et de reconnexion.

La voie d’Arles est la plus méridionale des quatre grandes voies françaises. Elle démarre à Arles, traverse Montpellier, Saint-Guilhem-le-Désert, Castres, Toulouse, Auch, Pau, jusqu’au col du Somport, où elle rejoint le Camino Aragonés en Espagne. On l’appelle aussi parfois Via Tolosana, en référence à Toulouse, l’une de ses étapes majeures.

Ce que j’ai adoré sur ce chemin, c’est son caractère plus brut, moins balisé par la foule, mais pas pour autant difficile à suivre. Le balisage y est plutôt bon dans l’ensemble (GR®653), et même s’il y a parfois un peu moins d’hébergements que sur la voie du Puy, on trouve largement de quoi dormir si on anticipe un minimum. C’est d’ailleurs une voie que je recommande si tu veux marcher en dehors des sentiers battus, tout en restant sur un itinéraire sécurisé et balisé.

Côté paysages, on passe des garrigues méditerranéennes à des forêts plus fraîches, en traversant des villages historiques, des canaux, des hauts plateaux, et des zones presque désertes où tu croises plus de brebis que de pèlerins. Mention spéciale pour Saint-Guilhem-le-Désert, que j’ai eu le bonheur de redécouvrir après plusieurs années : un vrai bijou dans un décor de carte postale.

➡️ Si tu veux en savoir plus sur ce chemin, j’ai rédigé un article complet sur la voie d’Arles avec les étapes, mes conseils pratiques et toutes les infos utiles. En résumé, la Voie d’Arles, c’est le choix d’un chemin plus introspectif, plus varié géographiquement, et souvent moins touristique, ce qui te permet de t’immerger pleinement dans l’expérience du chemin. C’est un itinéraire que j’ai trouvé très fort émotionnellement, peut-être justement parce qu’il laisse plus de place au silence, à l’imprévu… et à soi-même.

🧭 Fiche pratique : bien choisir son chemin de Compostelle en France

Nom de la voiePoint de départDistance jusqu’à Saint-JacquesAmbiance & fréquentationIdéal si…
Via Podiensis (Voie du Puy)Le Puy-en-VelayEnviron 1500 kmTrès fréquentée, convivialeTu veux une première expérience rassurante, bien balisée, avec de nombreux hébergements
Via Tolosana (Voie d’Arles)ArlesEnviron 1590 kmPlus sauvage, moins de mondeTu cherches un chemin plus introspectif, avec du sud, de la variété et de l’authenticité
Via Turonensis (Voie de Tours)ParisEnviron 1700 kmLongue, moins fréquentée au nordTu pars de loin ou tu veux vivre un vrai voyage au long cours
Via Lemovicensis (Voie de Vézelay)VézelayEnviron 1700 kmCalme, paysages rurauxTu préfères la solitude, les grands espaces, et tu as déjà un peu d’expérience de marche

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