Ce livre, Le camino seule enfin presque, c’est l’aboutissement de deux rêves que je porte depuis longtemps. Celui de marcher jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, et celui d’écrire un livre. Les deux sont liés sans que je l’aie vraiment décidé. Je suis petite-fille de libraire. J’ai grandi dans une maison où les livres prenaient de la place, pas seulement physiquement, mais dans les conversations, dans les silences, dans la manière de regarder le monde. J’ai appris tôt qu’on pouvait vivre plusieurs vies en lisant, et qu’on pouvait aussi, à un moment, prendre la plume pour dire la sienne. Mais écrire un livre me semblait toujours appartenir aux autres : aux gens “autorisés”, aux gens qui savent, aux gens qui ont le droit. Alors j’ai mis ce rêve de côté pendant longtemps, même si je savais qu’il était là.
Disponible sur la Fnac, chez Cultura sur Amazon et dans de nombreuses librairies indépendantes dans ta région !
Et puis il y a eu le Chemin. Trente-huit jours de marche, une première aventure seule, et l’immensité de ce que cela change à l’intérieur. Marcher seule – ou presque – c’est avancer avec soi-même, mais aussi avec les autres, avec les lieux, avec les histoires qu’on croise. C’est accepter de ne pas savoir exactement ce qu’on cherche, tout en reconnaissant que quelque chose en nous savait déjà pourquoi on était parti. Sur la route, j’ai rencontré des gens qui m’ont marquée, des silences qui m’ont apaisée, des paysages qui m’ont mise face à moi-même. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai douté, j’ai été fière. Et à un moment, j’ai compris que ce chemin-là ne pouvait pas rester simplement vécu : il fallait qu’il soit écrit. Pas pour en faire un guide, ni un manuel, mais pour transmettre ce qui s’est passé en dedans, ce qui se transforme quand on met un pied devant l’autre sans autre objectif que continuer.
Écrire ce livre a été une seconde sortie de zone de confort. Marcher, c’était déjà tout remettre en mouvement. Mais raconter, c’est se mettre à nu. C’est accepter de dire des choses que j’avais gardées pour moi. C’est rendre hommage aux rencontres, aux soirs dans les albergues, aux discussions improbables, aux moments de solitude où l’on ne sait plus trop ce qu’on fait là. C’est aussi accepter que ce récit ne m’appartienne plus tout à fait : qu’il vive dans d’autres mains, qu’il rencontre d’autres chemins intérieurs que le mien.
Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’émotions que je te laisse donc avec le récit de cette aventure, un récit modeste qui je l’espère te donnera tout simple envie de vivre ta propre aventure. Il est disponible dès aujourd’hui à la Fnac, chez Cultura sur Amazon et dans de nombreuses librairies indépendantes dans ta région !

Mon aventure (sans te spoiler)
J’ai marché 38 jours, près de 1 000 km, de Bayonne jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, puis encore un peu plus loin, jusqu’à Muxía et Fisterra, parce que sur le chemin on comprend vite que l’arrivée n’est jamais vraiment une fin. Ce n’était pas la première fois que je mettais les pieds sur le Camino : quelques années avant, j’avais marché une à deux semaines avec ma mère sur la voie d’Arles Je connaissais l’odeur des albergues, la sensation des lacets qu’on resserre chaque matin, le silence qui s’installe quand on trouve son rythme. Mais c’était la première fois que je partais seule, et aussi longtemps. À ce moment-là, j’avais un créneau entre deux périodes professionnelles, une parenthèse que j’ai choisie, presque sans pouvoir l’expliquer. Autour de moi, on partait en week-end, en festivals, en étés plein de monde. Moi, j’avais besoin de marcher. Non pas pour faire une performance, mais pour laisser quelque chose se déposer.
J’ai suivi la côte sur le Camino del Norte, et traversé les montagnes du Camino Primitivo. Le chemin a été parfois rude, parfois incroyablement ressourçant. J’y ai rencontré des gens dont je n’aurais jamais croisé la route ailleurs, j’y ai laissé des bouts de peur, j’y ai trouvé des bouts de moi. Et quelques années plus tard, j’y suis retournée, cette fois-ci sur la Via Podiensis, sans en faire un livre, mais avec le même mouvement intérieur : celui de revenir quand quelque chose appelle.
À qui ce livre s’adresse
Ce récit s’adresse à celles et ceux qui ont déjà marché, et qui savent ce que les kilomètres font doucement au cœur. Il s’adresse aussi à celles et ceux qui n’ont pas encore pris la route, mais qui sentent que quelque chose appelle — sans trop savoir comment le dire, ni à qui en parler. Ce n’est pas un guide pratique, ni un récit héroïque. On n’y trouvera pas de performances ni de records, mais une manière d’avancer dans le monde, plus lente, plus attentive. Il peut parler à ceux qui traversent une transition, une hésitation, un moment où beaucoup de choses se défont ou se réorganisent. À ceux qui ont déjà pensé : « J’aimerais partir, mais je ne sais pas par où commencer. » À ceux qui cherchent un peu plus de silence dans leurs journées. À ceux qui ont besoin d’entendre que l’on peut être seule, et pourtant reliée.
C’est un livre qui marche au rythme du pas : sans urgence, sans spectacle, en laissant du temps aux détails, aux rencontres, aux petites choses qu’on ne remarque pas quand on va vite. Un livre qui parle de fatigue, mais aussi de beauté. De doute, mais aussi d’élan. De la vulnérabilité de partir seule, et de la force qui naît au fur et à mesure, presque sans qu’on s’en rende compte. Il n’essaie pas d’enseigner ou de convaincre. Il ouvre simplement un espace où chacun peut déposer ses propres questions, ses propres attentes, ses propres manières d’être au monde. Si tu portes déjà ton chemin quelque part en toi — même tout petit, même flou — il est possible que tu t’y reconnaisses.

Le camino seule enfin presque
Le descriptif de mon livre « Le camino seule enfin presque »…
« Une vie bien remplie, le travail, les amis, le sport, et le tout qui défile à toute
vitesse… Ça vous dit quelque chose ? C’était le quotidien de Camille qui,
comme beaucoup, avait terriblement besoin d’appuyer sur « pause ». Plus
facile à dire qu’à faire !
Mais en 2018, c’est le déclic. Cette idée qui lui a toujours trotté dans la tête
refait surface… Partir sur Compostelle pour trouver les réponses à toutes ses
questions. Et si c’était le moment ? C’est ainsi que démarre son incroyable
aventure. Seule, huit kilos sur le dos, et l’espoir d’en ressortir grandie.
Partez sur ses traces, et découvrez le chemin historique de Bayonne à
Saint-Jacques-de-Compostelle qui s’achèvera au km 0 à Fisterra, dans ce
carnet de voyage fait de rencontres atypiques, de questionnements philosophiques
et de souvenirs impérissables. Une épreuve tant physique
que mentale dans laquelle on la voit, étape après étape, évoluer et se
reconstruire.
Un magnifique roman d’aventure de 38 jours et plus de 1 000 kilomètres
sur le Camino. »
PREMIER CHAPITRE.
Bayonne à Saint-Jean-de-Luz
« Chaque homme doit inventer son chemin. »
Jean-Paul Sartre
Paris s’éveille. Et moi je la quitte. J’observe une dernière fois mon appartement, je ne le reverrai pas avant quarante jours. Je m’assure d’avoir bien fermé la porte. Une fois, puis deux, puis quatre. C’est la première fois que je pars aussi longtemps. Je mesure tout d’un coup la portée de ma décision. Hésite. Respire à fond. Observe mon paillasson. Partir pour mieux revenir ? J’espère ouvrir de nouveau cette porte dans quelques semaines en ayant grandi. J’espère surtout ne pas perdre ma clé pendant ces longs jours de pèlerinage ! Les minutes passent et le temps presse. Mon sac sur les épaules, je descends mes sept étages. Rituel bien connu qui revêt ce matin une tout autre dimension. Mon paquetage de huit kilos se fait sentir, je vacille légèrement. L’escalier en bois craque, gémit. Je sors, humant l’air frais. Le compte à rebours a commencé, m’invitant à presser le pas.
Dans l’aube parisienne, le chassé-croisé des premiers « costard-cravate » vient de débuter. Le métronome bien cadencé des sorties de métro accompagne le trafic naissant. Atome renégat, je me fonds dans le cortège des travailleurs. Longeant les immeubles haussmanniens, je détonne dans le décor, avec mon énorme sac à dos et mes chaussures de marche. Quelques regards incrédules suivent ma démarche élastique, mon air ébouriffé et surexcité. Je sautille presque jusqu’à la bouche de métro, ragaillardie par cette sensation juvénile d’aller à contre-courant… À quel moment ai-je ressenti ce besoin irrépressible de faire une sortie de route ? De partir à l’aventure en laissant derrière moi le quotidien ? Je me glisse tant bien que mal dans le wagon. Comprimée entre mes compatriotes métropolitains je n’ai qu’une seule envie… fuir. Les laisser s’agglutiner de bon matin et se battre pour quelques centimètres d’espace vital dans leur tunnel infernal. Pendant que moi je m’en vais prendre une grande bouffée de liberté. Un bon bol d’air frais, de paysages, de solitude. Tout ce dont Paris m’a privée ces dernières années. Paris, ville de mes rêves qui m’a rapidement fait déchanter. Ville lumière, dont les beautés finissent par me laisser indifférente. Je me reprends : Paris, je l’ai voulue pendant très longtemps. Je l’ai eue. Ce n’est pas elle qui m’a déçue, c’est simplement moi qui ai changé. Comme dans une relation qui touche à sa fin : je n’ai plus les mêmes attentes, les mêmes envies voilà tout. Compostelle sera peut-être un moyen de nous réconcilier ? Une pause, pour recommencer notre relation sur de meilleures bases. Mais pour l’instant je quitte le tumulte parisien avec délectation, et murmure un dernier au revoir en direction de la gare Montparnasse, son brouhaha et son effervescence incessants.
Confortablement assise dans le train, je savoure ces dernières heures de « consommatrice du voyage ». Bientôt chaque kilomètre se comptera en dizaine de minutes. Et non en secondes. Encore quelques arrêts et je serai officiellement une pèlerine. L’excitation ne me quitte pas. J’ai du mal à rester concentrée, mon cerveau s’échauffe, mon cœur bat fort. Mon pouls s’emballe à mesure que le temps passe. L’aventure est là, toute proche. Suis-je vraiment prête ?
Les derniers jours sont passés si vite, je n’ai pas eu le temps de prendre du recul sur l’aventure que je m’apprêtais à vivre. Je me revois pleurer de stress à quelques heures du départ, me demandant bien pourquoi je m’étais lancé ce projet fou : « Je ne vais jamais y arriver, 40 jours de randonnée, mais pourquoi avoir eu cette idée à la con ? » Il avait été si facile de lancer à qui voulait l’entendre « je pars bientôt, faire Compostelle en entier », de me projeter depuis des semaines sur ce départ. N’était-ce pas un simple caprice, post-crise de la trentaine ? Était-il encore temps de tout laisser tomber et d’oublier ce projet fantaisiste ? Mais me voilà dorénavant ici, impatiente de commencer.
[…]
Bayonne. Enfin !!! Me voilà ! Je sors de la gare, sous un soleil bienveillant. Prends le temps de mesurer l’importance de ce moment. Et effectue d’une manière solennelle mon premier pas, le plus excitant. Celui qui marque le début de l’aventure. C’est pourtant le mouvement le plus ordinaire qui soit : voilà, je marche. Un pied devant l’autre. Rien de spectaculaire, pas de feu d’artifices. Pas de saut dans le vide ni d’effets spéciaux. Je me fonds dans le paysage. J’avance machinalement, les muscles se délient et tout implose en moi. On y est ! Mon chemin commence ! La première escale arrive vite puisque je dois me rendre à la cathédrale de Bayonne pour faire estampiller ma crédencial. Je pénètre dans l’ancienne bâtisse et intercepte résolument un homme de foi pour me faire tamponner… façon de parler ! Le petit bonhomme m’annonce que son collègue vient de partir. Je me décompose, insiste. Je ne partirai pas de cette cathédrale sans le coup de tampon sur ma crédencial toute neuve. Je suis têtue. L’homme de foi a juré patience et miséricorde. Le combat est inégal… Je ressors quelques minutes plus tard avec ma crédencial inaugurée. Mon premier bras de fer chrétien aura été plutôt simple : il suffit de quelques bons arguments et sourires angéliques pour qu’un passionné du Christ fasse demi-tour et interrompe la pause-déjeuner de son confrère pour mes beaux yeux ! Mes jambes de pèlerine néophyte ne tiennent plus en place, je peux enfin bondir sur ma première coquille – fléchage que je suivrai jour après jour.
Je quitte les abords de Bayonne, longeant cafés et restaurants bondés pour enfin entrer dans mon aventure. Le premier panneau officiel apparaît, annonçant le « Chemin de la côte KOSTA BIDEA Hendaye Irun ». Je serai à Hendaye ce soir et Irun demain, parcourant les dernières étapes d’un chemin que je voulais prendre plus au nord, à l’origine. Mais des changements professionnels m’ont contrainte à réduire mon parcours et commencer plus près de la frontière espagnole. Je repense au choix du chemin, qui a été cornélien. Il existe tellement de variantes pour se rendre à Compostelle ! Si j’avais eu plus de temps, je serais partie du Puy-en-Velay, départ emblématique, choisi par ma mère en 2011. Mais j’ai dû écourter les deux mois de vacances nécessaires à ce périple. Et repenser tout mon parcours. Ce sera donc le Camino del Norte, dont je connais déjà quelques étapes pour les avoir parcourues il y a deux ans. Puis, après Compostelle, je pousserai sûrement plus loin pour aller « au bout du monde » : à Fisterra. Enfin d’ici là, on verra bien. Mon organisation, perturbée par mes recherches d’emploi, aura été assez sommaire. Alors que tout le monde me pense ultra préparée et organisée comme jamais, je pars plutôt « à l’arrache ». Mais c’est aussi cela le chemin et je l’ai déjà compris en effectuant quelques semaines de pèlerinage ces dernières années : se laisser porter, accepter qu’on ne puisse pas tout planifier et accueillir le hasard des rencontres et de la vie.
[…]
Le chemin s’adoucit et la vue s’étire enfin devant mes yeux. Jusque-là, le paysage aura été peu engageant et particulièrement monotone. La côte apparaît, tout en nuances de bleus et falaises vertigineuses. Je m’autorise une pause bien méritée, face à cette immensité. Personne ne peut venir troubler ce moment, pas même mon portable, qui est éteint. À cet instant, je suis hors du temps, hors des radars, hors de tout. Depuis ce midi, je n’ai fait qu’avancer, bon petit soldat avalant les kilomètres. Je touche enfin un avant-goût de cette liberté que m’offre le chemin. Aller là où je souhaite aller, m’arrêter quand il me plaît. Avancer, admirer, repartir, manger… Seule décisionnaire du tempo et de ces instants qui m’appartiennent.
Je n’arrive plus à repartir, happée par l’immensité devant moi. Les vagues se déroulent inlassablement, les oiseaux filent sur l’horizon orageux. L’évidence me percute : depuis quand n’ai-je pas organisé mon temps en fonction de mes envies, de mes besoins ? Depuis combien de temps suis-je obligée de jongler entre obligations, transports, amis, paperasses… quand ai-je passé une journée loin de toute contrainte et surtout loin de tout planning imposé ? Les derniers mois ont été consacrés à la recherche d’un travail, à la préparation d’un trail de 60 km. D’un côté des choix cruciaux pour mon avenir, de l’autre des dérivatifs exigeants. Rien n’a été laissé au hasard, tout a été minutieusement chronométré. Je joue au quotidien un rôle dans « Top cadre », ou « comment me comporter comme une cadre parfaite des temps modernes ». Être à l’heure au boulot : check ! Faire du sport : check ! Boire un Perrier rondelle hors de prix en terrasse à Paris : check ! Rencontrer des inconnus après un rapide swipe sur Tinder : triplecheck ! Leur trouver aussi peu de substance devant un plat de lasagnes qu’au lit : quadruple check ! Recharger mon pass Navigo, sourire aux blagues nauséabondes d’un manager macho, m’épiler au poil près, me mettre en guerre contre la cellulite, égrener les minutes chez Zara… La vie à Paris se veut palpitante, toujours plus bouillonnante… Elle a fini par m’épuiser. Sur ce banc, loin de tout, je me rends compte que je ne sais plus profiter de l’instant. J’ai du mal à me laisser aller à la simplicité des choses. Mes vieux démons me rattrapent : « Il ne faut pas oublier de faire ceci, d’arriver à cette heure-là… » Mon cerveau ne sait plus rester inoccupé, cela fait longtemps que le moment présent n’est qu’un filigrane sur lequel il anticipe déjà les prochains coups.
Bonne lecture !
15 réponses
Ce livre est une révélation… On pourrait presque tous se retrouver dans Camille, vraie, sincère, généreuse et pleine de compassion mais avec toutes ses tortures intérieures qui la poursuivent tout au long du Chemin qu’elle parcoure avec courage et persévérance sur le plus difficile, le Primitivo … Elle voulait être seule et bien Non!!! Et elle ne le regrettera pas… Des rencontres magiques, des retrouvailles inespérées après plusieurs semaines… Les miracles du Chemin… La description des paysages est fabuleuse… La plume est belle… Ce serait dommage qu’elle n’écrive pas… Camille a plus d’un talent dans sa poche!!! C’est une belle femme… Lire ce temoignage m’a apporté beaucoup de bonheur… Je n’attendait plus que ce livre après tous ceux que j’ai lu avant me laissant souvent déçue…
Bonjour Camille et bravo pour votre livre qui restitue à merveille ce que l’on vit sur le chemin.
J’ai fait en 2013, après mon départ à la retraite, le chemin depuis Tours jusqu’à St Jacques via le Camino Frances. Dans la partie française j’ai eu 28 jours de pluie sur 32, heureusement en Espagne le ratio s’est inversé 28 jours de soleil pour seulement 4 de pluie. Sinon, et votre livre en montre bien l’intérêt, j’ai évité autant que possible les dortoirs bondés au profit de petit hôtels et pensions très bon marché. Cela m’a néanmoins permis de retrouver à chaque étape d’autres pèlerins qui cheminaient au même rythme, avec lesquels, j’ai tissé des liens aussi riches que ponctuels. Je prévoyais cette année de faire le Norte puis le primitivo, votre livre, aura été un excellent palliatif dans l’attente d’une fin de pandémie.
Bonjour Jean-Luc,
Avec un peu de retard, merci beaucoup pour votre retour !
Ravie que mon livre vous ai plu, j’espère que vous aurez l’occasion de découvrir le Norte et le Primitif qui sont de si beaux chemins.
Bravo pour votre Chemin, à lire 28 jours de pluie sur 32 j’en frissonne déjà ! Le cauchemar.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de ce retour,
en espérant se croiser un jour sur un chemin !
Camille
Je suis en train de dévorer ton livre Camille. Même à 51 ans, mariée et avec 2 enfants de 20 et 23 ans, ton livre me parle et me donne bien envie de me lancer dans le camino. Même ma fille de 20 ans est motivée pour partir seule cette année en Juin. C un vrai plaisir de lire et de partager ton aventure sportive et humaine, quand on rentre du boulot stressée et vidée. Ça rebooste. Merci beaucoup. Ton écriture est très agréable, fluide. Bravo Camille😍
Merci Nelly pour ce retour qui me touche énormément ! Je suis ravie que l’aventure te plaise et je vous souhaite à toi et à ta fille de vous lancer vous aussi sur votre camino, c’est une si belle expérience ! D’ailleurs mon premier départ sur le chemin je le dois à ma maman avec qui je suis partie deux fois pendant deux semaines avant de me lancer en solo … c’est une très belle expérience à vivre en mode mère-fille aussi !
Encore merci pour ce très agréable commentaire ! Camille
Coucou Camille, ce fut un réel plaisir de lire votre livre, j’avais l’impression chaque jour de poursuivre le chemin avec vous, que du bonheur ! Je vous félicite également pour l’écriture .Je vous souhaite tout le meilleur
Hello Véronique ! Merci beaucoup pour votre message, je suis ravie que cette lecture vous ai plu. Tout le meilleur à vous aussi. Camille
Bonjour Camille,
je ne vais pas tarder de finir votre livre,j(j’arrive à la réunions des chemins).
C’est un grand plaisir de vous lire ;tout est tellement bien dit que l’on se croirait avec vous sur ce chemin! J’ai l’ambition de le faire dans trois ans pour marquer ma soixantaine, et bien envie de parcourir le Norte et le Primitif aussi! Je serai comme vous le dites ,une » vieille » et en vous lisant cela me fais bien sourire!
enfin bref! encore merci ! vous avez bien fait de l’écrire ce livre! et bonne continuation dans vos projets!
Bonjour Pascale !
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me fait énormément plaisir,
je ne peux que vous recommander le Primitif et le Norte que j’ai adoré 😀
Ahaha les « vieux » sont plus qu’impressionnants sur le Camino, c’est une belle leçon de vie !
Merci encore pour ce retour si chaleureux, j’espère que vous vivrez une belle aventure sur le votre !
Camille
Bravo, bravo , un grand merci pour ce livre. J’ai adoré jusqu’à la dernière ligne. Enfin un livre sur la Camino raconté avec naturel et simplicité. C’est ce qui fait tout son intérêt. Ça donne tellement envie de suivre ce chemin. Un coup de coeur ce livre vraiment. Marie
Bonjour Camille,
J’ai 65 ans, et il m’arrive un truc horrible. Je viens de finir votre livre. Je l’ai adoré.
J’ai effectué début juin le chemin de Paris à Tours pour me tester. Je ne pourrais repartir que dans quelques mois, pour rejoindre le sud est de la France. Du coup, vous m’avez apporté une réponse : prendre le Norte en Espagne, puis le Primitivo,
Vous m’avez apporté aussi un objectif : essayer de devenir un « vieux fantastique », même si cela me parait difficile aujourd’hui,
Merci mille fois pour m’avoir déjà fait voyager sur le Camino espagnol.
Dominique
Bonjour Dominique,
Quel plaisir de lire votre message à mon retour de vacances !
Merci beaucoup pour ce retour positif sur mon aventure et mon livre 😀 Je suis ravie de voir que cela vous inspire pour votre propre aventure, et je ne peux que vous conseiller le Norte et le Primitivo bien entendu !
Je suis convaincue que vous êtes déjà un « fantastique », et j’espère surtout que vous vivrez un beau chemin.
Camille
Il n’y a pas d’âge pour »Faire Compostelle ».
J’avais 73 ans lorsque j’ai fait mes premiers 300 kms en 9 jours, depuis la Seine et Marne jusqu’à Blois. C’était en septembre 2012.
En Juillet 2013 , Blois à Saintes en 9 jours. Toujours avec les mêmes amis, du même âge que moi. Plus de départ possible.
Il ne s’est pas passé un jour en 10 ans sans que je ne pense repartir pour le Chemin; je le fais mentalement, sur l’ordinateur ; j’en parle autour de moi, bref, j’en rêve toute éveillée.
Je vais avoir 84 ans en fin d’année… il n’est pas dit que je ne le reprendrai pas…. je suis en attente …
Peut-être serai-je appelée à découvrir la »Via Eternella » avant ??
Hello ! D’abord, je tiens à m’excuser pour le retard de ma réponse. Ton message est vraiment touchant et inspirant.
Je suis admirative de ton parcours et de ta passion pour le Chemin. Faire Compostelle n’est pas seulement une question de kilomètres parcourus, mais bien d’intention et de ce que cela représente pour chaque marcheur. Et c’est un merveilleux rappel qu’il n’y a pas d’âge pour poursuivre ses rêves quand je vois les personnes de tous âges que j’ai pu rencontrer sur mes différents chemins.
Le fait que tu en rêves encore, que tu y penses tous les jours, montre combien cette expérience t’a marquée. Et qui sait ? Peut-être que le chemin de la vie te mènera à nouveau sur ses sentiers.
La « Via Eternella » attend chacun de nous, mais en attendant, chaque jour est une occasion de marcher, même mentalement, vers ce qui nous passionne et nous fait vibrer.
Je te souhaite beaucoup de force, de détermination, et, qui sait, peut-être un autre merveilleux voyage sur le Chemin. Merci de m’avoir partagé ton histoire, elle est source d’inspiration.
Avec toute mes meilleures pensées, Camille.