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Je m’apprête à partir pour une aventure qui me trotte dans la tête depuis un bon moment : La Grande Traversée des Volcans d’Auvergne. Un nom qui fait rêver rien qu’à l’évoquer, non ? Sauf que cette fois, ce ne sera pas vraiment comme d’habitude.

Moi qui suis plutôt du genre rando au long cours ( voir mes articles sur Camino del Norte, le Camino Primitivo ou encore la Via Podiensis, sac sur le dos et nuits en refuge, j’ai décidé de changer de rythme. De troquer mes grosses chaussures de rando contre des chaussures plus légères. Je vais faire cette traversée… en mode randotrail. Une première pour moi. Et je t’avoue que je ne pars pas totalement sereine.

Parce que forcément, ça demande de revoir toute l’organisation. Fini le gros sac avec tout dedans. Là, j’ai dû penser mon truc en deux temps : un petit sac de trail pour la journée avec le minimum vital (eau, encas, coupe-vent), et un autre sac, plus conséquent, que je confie chaque matin à La Malle Postale pour le retrouver à l’étape suivante. Une sorte de logistique en kit, version allégée. Un peu stressant à préparer, mais bien plus confortable pour courir.

La Grande Traversée des Volcans d’Auvergne

La Grande Traversée des Volcans d’Auvergne, c’est une itinérance balisée, qui traverse tout le parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, du nord au sud. En gros, tu pars de Chamalières et tu rejoins Le Lioran, dans le Cantal, en passant par tous les grands massifs emblématiques de la région : la Chaîne des Puys, le massif du Sancy, le Cézallier, les Monts du Cantal… Autant te dire qu’à peu près tout ce que l’Auvergne a de plus volcanique (et de plus sauvage) est au programme.

Le tracé officiel fait environ 200 à 210 km, selon les variantes, pour plus de 7000 mètres de dénivelé positif. C’est un itinéraire pensé au départ pour les randonneurs, avec une version classique en 11 étapes, mais qui peut facilement s’adapter à différents rythmes : rando sportive, trail, vélo (pour certaines portions), ou rando-trail comme je m’apprête à le faire. Les étapes croisent régulièrement des petits villages où on peut se loger, se ravitailler ou simplement faire une pause.

Des étapes rallongées : pendant ma prépa trail

J’ai choisi de faire La Grande Traversée des Volcans d’Auvergne en une semaine, au lieu des 11 jours proposés dans l’itinéraire classique. Un choix un peu ambitieux, je le reconnais. Concrètement, ça veut dire des journées de 30 à 40 kilomètres, parfois avec plus de 1 500 mètres de dénivelé positif. Et ce, plusieurs jours d’affilée. Pour quelqu’un qui a l’habitude de randonner avec un rythme plus contemplatif, c’est un sacré changement.

Je ne vais pas te mentir, ça m’impressionne un peu. Ce format « ultra-light mais intense », je le découvre. Et forcément, je m’interroge : est-ce que je vais tenir la cadence ? Est-ce que j’ai bien dosé mes étapes ? Je sais que la météo peut vite changer en montagne, que les jambes peuvent faire des caprices, ou qu’un petit coup de mou peut rallonger une journée bien plus que prévu.

Mais j’avais aussi envie de sortir de ma zone de confort. Ce format plus condensé, c’est une façon de tester autre chose. De vivre la traversée autrement, en me concentrant sur l’effort, le mouvement, le lien au corps. Le fait d’être en mouvement tout au long de la journée, sans m’arrêter trop longtemps, va sûrement changer ma perception de l’itinéraire.

Et puis c’est aussi une manière de m’adapter à mon emploi du temps, de caser une grande itinérance dans une semaine de vacances sans tout décaler. On fait comme on peut avec les contraintes, non ? Ce qui est sûr, c’est que je pars avec le bon mix de respect (pour l’effort que ça demande) et d’enthousiasme (pour tout ce que ça promet). Et si je dois ralentir, m’adapter, ajuster une étape… eh bien ce sera aussi ça, faire la traversée en version plus « trail », mais toujours à mon rythme.

En résumé…

Faire La Grande Traversée des Volcans d’Auvergne en mode randotrail, c’est clairement un défi pour moi. C’est une autre façon de voyager, de découvrir les paysages, de ressentir le terrain. J’ai l’habitude de prendre le temps, de marcher avec mon sac comme unique repère, mais là, il va falloir avancer plus vite, être plus légère, plus organisée. Et surtout, faire confiance à mon corps pour enchaîner les longues journées.

Et même si je sais que ce ne sera pas toujours facile, je suis contente d’avoir osé tenter une nouvelle approche de l’itinérance. Peut-être que je reviendrai à un format plus classique la prochaine fois… ou peut-être que je prendrai goût à ce mélange entre trail et rando. On verra bien.

En tout cas, je te raconterai tout ici. Les galères, les paysages, les ajustements de dernière minute, les petites fiertés aussi. Et si jamais tu envisages toi aussi de te lancer sur cette traversée, j’espère que ce retour d’expérience pourra t’aider à construire ton propre projet, à ta manière.

À très vite, depuis les volcans d’Auvergne.

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