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Début juillet, le van était chargé à bloc, playlists calées et frigo rempli de produits du marché. Objectif : deux semaines de road trip en Italie. À la base, le plan était franchement beau sur le papier : Cinque Terre, Florence, la douce Toscane, Rome, Naples, les Abruzzes… Tu aurais vu la carte punaisée sur le mur de mon salon (ou sur Instagram en story), un vrai chef-d’œuvre d’organisation. Mais évidemment, ça ne pouvait pas être aussi simple. À Florence, sous une pluie battante qui rendait les ruelles impraticables et l’idée même d’un musée compliquée avec la chienn, on a vite compris qu’on allait devoir changer radicalement nos plans.

On a donc déguerpi vers le Sud, direction les Pouilles, sans hésitation. Et c’est ça la magie du van : la liberté totale de tourner à droite alors qu’on avait prévu d’aller à gauche. Alors au lieu de marcher des heures sous des parapluies qui s’envolaient, on s’est retrouvés à déguster des burratas fraîches sous le soleil chaud de Monopoli et à plonger dans une mer translucide qui, clairement, n’était pas sur la carte initiale. Bref, des imprévus devenus des souvenirs précieux.

Dans ce carnet de voyage, je vais être honnête avec toi. Je te raconte tout : les bons plans, les galères, les détours réussis ou non, et surtout comment adapter ton road trip en Italie selon tes envies et la météo capricieuse (crois-moi, ça sert toujours). Que tu voyages en van aménagé comme nous ou en voiture classique, tu trouveras ici de quoi préparer ta propre aventure italienne.

Pourquoi partir en road trip en Italie ?

Pourquoi l’Italie, et pourquoi un road trip ? Honnêtement, parce que peu d’endroits en Europe combinent aussi parfaitement liberté, diversité et simplicité. Déjà, que tu sois en van aménagé comme nous ou simplement en voiture, tu peux facilement improviser au jour le jour. Si un spot ne te plaît pas ou que la météo joue contre toi (comme nous à Florence), tu prends la route et quelques heures plus tard, tu changes totalement de décor.

L’Italie, c’est aussi la possibilité d’enchaînements improbables : des petits villages perchés en Toscane aux falaises abruptes des Pouilles, en passant par les montagnes fraîches des Dolomites ou les volcans de Sicile. Ici, les distances sont raisonnables, et tu peux facilement passer de la montagne à la mer en une demi-journée de route. Tu ne seras jamais coincé dans un seul type de paysage, et ça, c’est précieux quand tu cherches à multiplier les expériences sans perdre ton temps.

Côté pratique, le pays est vraiment adapté à la route : les aires de services pour van sont nombreuses, souvent gratuites ou très abordables, et les routes secondaires te réservent toujours de belles surprises. On a aussi adoré les arrêts « obligatoires » dans les petits bars au bord des routes, où un café ne coûte presque rien et une focaccia fraîche sort toujours du four. Tu verras vite que chaque pause devient une mini-aventure culinaire.

Enfin, partir en road trip en Italie, c’est plonger tête première dans une culture où tout se fait avec passion et simplicité, que ce soit un plat de pâtes dégusté au coin d’une rue ou une conversation animée avec des locaux qui t’expliquent le chemin avec force gestes et sourires. Bref, si tu cherches un pays pour goûter à la vraie liberté, l’Italie coche toutes les cases, et elle a clairement conquis mon cœur (et mon estomac).

Road trip Italie : l’itinéraire rêvé… et les vrais détours

Notre road trip Italie : l’itinéraire prévu au départ

Quand on a décidé de partir deux semaines en road trip Italie, j’ai fait ce que je fais toujours : un tableau Excel, dix onglets ouverts sur Rome2Rio, des listes de lieux enregistrés sur Google Maps, et beaucoup trop de reels enregistrés dans mes favoris. J’avais envie de tout voir. De cocher les essentiels – Florence, Rome, Naples – mais aussi de prendre le temps, de traverser la Toscane par les petites routes, de dormir dans le van face à la mer, de randonner un matin dans les Abruzzes et de finir les pieds dans l’eau du Gargano.

L’idée était de commencer au nord, d’alterner mer, culture, campagne et villes vibrantes. Sur le papier, c’était fluide.Mais en deux semaines, tu dois forcément faire des choix. Même en mode van, impossible de tout faire. Un road trip en Italie te pousse à prioriser : est-ce que tu veux plus de visites culturelles ? De farniente ? De randonnée ? Il faut accepter de ne pas tout cocher. Et franchement, c’est pas plus mal. Ça laisse une bonne excuse pour revenir.

Le programme initial : 

  • Départ d’Annecy
  • Cinque Terre pour commencer avec les villages suspendus et des balades au bord de l’eau
  • Florence pour le côté patrimoine et aperitivo sur les toits
  • Une boucle dans le Val d’Orcia, en Toscane, pour profiter des routes panoramiques
  • Rome, bien sûr
  • Puis Naples et ses ruelles bruyantes, ses pizzas croustillantes
  • Et pour finir : une touche de nature dans les montagnes du Gran Sasso, un détour par le parc du Gargano, et un retour tout en douceur par Bologne

Notre itinéraire avait l’air bien calé, entre spots connus et étapes plus nature. On avait découpé la carte pour traverser une belle diagonale du nord au sud, en essayant de garder un bon rythme sans faire trop de kilomètres par jour. Un road trip en Italie qui mélangeait villes, nature, mer, montagnes, culture… et pasta.Mais on s’en rend vite compte une fois sur place : même en deux semaines, même avec un van, tu ne peux pas tout faire. Chaque région d’Italie mérite qu’on s’y attarde. Et même si tu prends le temps, tu fais forcément des choix. On a par exemple zappé toute la côte amalfitaine parce que ça rajoutait trop de tension côté timing, et on a préféré aller voir des coins plus calmes. Si tu envisages un road trip Italie 3 semaines, tu peux te permettre plus de détour. En une semaine, il faudra encore plus cibler. Et c’est pas grave : mieux vaut moins de lieux, mais les vivre vraiment.

Changement de cap : un road trip en Italie qui bascule vers le sud

Tout allait bien jusqu’à Florence. Enfin… sur le papier. Parce qu’en vrai, on a vite compris que ce ne serait pas le road trip soleil-cicadas auquel on s’attendait. La météo en Toscane nous a complètement lessivés – littéralement. Il pleuvait non-stop, les visites devenaient pénibles, et dormir dans le van sous une pluie battante (sans pouvoir ouvrir quoi que ce soit) n’a rien de très romantique. Alors, après deux jours à espérer une accalmie, on a pris une décision simple : cap au sud. Sans programme, sans réservation. Et franchement ? C’était la meilleure idée du voyage.

On a tracé vers les Pouilles, où la météo annonçait 25 °C et grand ciel bleu. Et dès notre arrivée à Bari, le contraste était dingue. Lumière chaude, ruelles animées, burrata fondante au déjeuner. On a ensuite filé à Monopoli, passé une journée à Lecce, longé la côte, découvert les plages du Salento. C’était pas prévu, mais c’était parfait.

On a enchaîné :

  • Rome
  • Monopoli, ses plages, ses ruelles blanches, et un van garé face à la mer
  • Polignano a Mare, parfaite pour une glace après une baignade
  • Lecce, que certains appellent la “Florence du Sud”, mais en plus détendue
  • Une descente vers le Gargano, sauvage et plein de charme
  • Et un arrêt surprise aux salines de Margherita di Savoia, dont je n’avais même jamais entendu parler avant de tomber dessus

Ce qu’on retient de ce road trip en Italie, c’est justement ça : la liberté. Avoir un van, c’est pouvoir changer d’itinéraire du jour au lendemain. Ne pas être bloqué par une résa d’hôtel ou un billet de train. Et s’offrir le luxe de suivre le soleil, au sens propre. Si tu prévois ton propre itinéraire, pense à garder de la souplesse. Parce que la plus belle partie de ton voyage ne sera peut-être pas celle que tu avais marquée sur la carte.

Voyager sans imprévu : l’alternative tout compris pour découvrir l’Italie autrement

Faire un road trip en Italie, c’est accepter une certaine dose d’imprévu. La météo, les routes barrées, les horaires approximatifs… On apprend à s’adapter, à faire demi-tour, à changer d’itinéraire sur un coup de tête. Et si c’est justement cette liberté qui rend l’aventure si riche, ce n’est pas forcément ce que tout le monde recherche. Certains rêvent d’Italie sans avoir envie de dormir dans un van, de rouler chaque jour ou de gérer la logistique. Et franchement, je comprends totalement.

Il y a aussi une autre façon de vivre la dolce vita : plus posée, plus reposante, sans les aléas de la route. Que ce soit pour un premier voyage en Italie ou pour le plaisir de se laisser porter, les formules tout compris peuvent être une super option. Hôtels sélectionnés, repas inclus, activités encadrées ou libres, transferts organisés… C’est une autre approche du voyage, mais qui garde l’essentiel : les paysages, les saveurs, la culture italienne.

Si tu veux explorer le pays en toute sérénité, je te conseille d’aller jeter un œil à cette sélection de séjours tout compris en Italie proposée par Voyage Privé. Le site propose régulièrement des offres haut de gamme à prix négociés, avec des hôtels bien situés et des expériences qui sortent du classique. De la côte amalfitaine aux villages toscans, en passant par les îles, tu peux découvrir les merveilles italiennes en toute tranquillité avec Voyage Privé et te concentrer sur le plus important : profiter.

Parce que finalement, que tu sois en road trip, en city trip ou dans un resort face à la mer, l’Italie reste magique. L’important, c’est de la vivre à ton rythme.

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