L’hiver est une saison que j’aime tout particulièrement pour la randonnée. Les paysages se transforment, le silence s’installe, et il y a une vraie sensation d’évasion loin du tumulte quotidien. Mais profiter de cette magie demande une bonne préparation, surtout en termes de vêtements. Dans cet article, je partage tout ce que j’ai appris au fil de mes propres aventures, en vous expliquant comment vous habiller pour rester au chaud et au sec, sans pour autant surchauffer.
Comment s’habiller pour une randonnée en hiver ?
Avant même de penser à ce que vous allez porter, il faut clarifier où et comment vous allez randonner. L’hiver peut signifier deux choses très différentes :
Les randonnées sur sentiers dégagés : ici, vous marchez sur des chemins où il n’y a pas ou peu de neige. Les températures sont basses, l’air souvent humide, et le sol peut être gelé ou boueux. Ce type de randonnée nécessite une tenue qui garde la chaleur, mais qui reste respirante pour éviter d’être trempé par la transpiration.
Les randonnées sur neige ou en raquettes : marcher dans la neige est une expérience incroyable, mais cela change complètement la donne. La neige colle, fond, s’infiltre. Votre tenue doit alors être pensée pour gérer non seulement le froid, mais aussi l’humidité constante et le risque d’avoir les pieds trempés ou les jambes frigorifiées.
Cette distinction est essentielle : elle détermine non seulement les vêtements que vous portez, mais aussi le matériel que vous emportez. J’ai fait les deux types de randonnées en hiver, et croyez-moi, ce n’est pas du tout la même préparation.
Mon secret pour affronter le froid : les trois couches
On entend souvent parler de la fameuse technique des trois couches. C’est peut-être un classique, mais pour moi, c’est la seule méthode fiable pour m’adapter aux conditions hivernales. Je vais vous expliquer comment je l’utilise, avec mes petits ajustements personnels.
Première couche : rester au sec, c’est la base
J’ai appris à mes dépens qu’une peau humide, même légèrement, vous gèle plus vite que n’importe quoi d’autre. Lors d’une rando à basse altitude, je portais un t-shirt en coton sous ma polaire. Mauvais choix. Après une montée un peu raide, il était trempé, et le vent froid qui s’est levé m’a glacée jusqu’aux os. Depuis, j’utilise uniquement des t-shirts techniques en laine mérinos ou en polyester.
La laine mérinos, c’est mon coup de cœur : elle est douce, elle ne gratte pas et elle reste étonnamment chaude même si vous transpirez un peu. Si vous partez pour une journée entière, je vous conseille d’en glisser un deuxième dans votre sac pour vous changer si besoin. Croyez-moi, enfiler un t-shirt sec pendant une pause, c’est un luxe qui vaut tout l’or du monde.
Deuxième couche : la chaleur sans l’étouffement
Cette couche intermédiaire doit emprisonner la chaleur tout en laissant la transpiration s’échapper. J’utilise soit une polaire fine quand je sais que je vais beaucoup bouger, soit une petite doudoune si je m’attends à des pauses prolongées ou à des températures très basses. Une fois, lors d’une sortie en raquettes, j’ai sous-estimé le froid en m’arrêtant pour pique-niquer sur une crête exposée. J’avais une polaire mais pas de doudoune. Résultat : pause écourtée et mains frigorifiées. Depuis, je ne pars jamais sans une doudoune compressible dans mon sac. Elle me sauve à chaque fois.
Troisième couche : un bouclier contre les éléments
Cette couche externe est là pour bloquer le vent, la neige ou même une pluie fine qui peut vite geler. Une veste imperméable et respirante, c’est non négociable. Pendant une randonnée en Chartreuse, j’ai testé une veste bas de gamme qui n’était pas vraiment imperméable. Après une heure sous une légère neige fondue, j’étais trempée. Depuis, j’ai investi dans une veste technique avec une membrane comme celles proposées par Cimalp, et la différence est énorme. Non seulement je reste au sec, mais je ne finis plus en « sauna ambulant » à cause de la transpiration.
Ne jamais négliger les extrémités : où le froid attaque en premier
La tête et le cou
Savez-vous que vous perdez une grande partie de votre chaleur corporelle par la tête ? C’est pourquoi un bonnet bien ajusté est indispensable. Pour les jours de vent, j’ajoute un tour de cou que je peux remonter sur mes oreilles. Une fois, sur un col balayé par des rafales, ce simple accessoire a transformé une journée glaciale en une aventure agréable.
Les mains
Les gants sont cruciaux. J’en porte toujours une paire isolante et imperméable. Pour les randos en raquettes, je double avec des sous-gants en soie : c’est une fine couche supplémentaire qui garde les doigts au chaud même si les gants principaux sont un peu humides.
Les pieds
Le choix des chaussettes est presque aussi important que celui des chaussures. J’utilise des chaussettes épaisses en laine mérinos qui régulent bien la température et évitent les ampoules. Et bien sûr, mes chaussures de randonnée sont montantes, imperméables et dotées d’une semelle cramponnée. La neige, surtout mouillée, peut transformer une sortie en cauchemar si vos pieds prennent l’eau. Pensez aussi aux guêtres : elles empêchent la neige de rentrer et vous gardent au sec jusqu’aux mollets.
Le bon matériel pour les randonnées sur neige
Les raquettes sont un vrai plaisir, mais elles nécessitent quelques ajustements. En plus de votre tenue, pensez à des accessoires spécifiques comme des bâtons télescopiques, des lunettes de soleil pour la réverbération, et un sac à dos avec une housse imperméable. Et n’oubliez pas : dans la neige, les efforts sont doublés, alors habillez-vous en conséquence, mais ne surchargez pas votre sac !
Pourquoi j’aime les équipements Cimalp pour l’hiver
Depuis que je connais Cimalp, je suis fan de leurs vêtements techniques pour l’hiver. Leur approche mêlant innovation et durabilité me parle énormément. Par exemple, leurs vestes imperméables sont parfaites pour les conditions extrêmes, et j’apprécie leur engagement envers des matériaux écoresponsables. Si vous cherchez une tenue fiable et confortable pour vos randonnées hivernales, je vous recommande de jeter un œil à leur collection.
En conclusion – comment s’habiller pour une randonnée en hiver
La randonnée en hiver, qu’elle se fasse sur des sentiers secs ou dans la neige, demande une tenue adaptée et réfléchie. J’espère que ces conseils issus de mon expérience personnelle vous aideront à mieux vous préparer. Avec les bons vêtements et accessoires, chaque sortie devient une aventure inoubliable, même par grand froid. Alors, prêts à enfiler vos chaussures et à explorer l’hiver ?
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