Bon alors l’Ardèche, il faut que je t’en parle. J’y suis allée plusieurs fois maintenant et franchement, à chaque fois je me dis que c’est vraiment une pépite cette région. Mon premier camping en Ardèche, c’était un peu par hasard – on avait besoin de vacances pas trop chères et pas trop loin. Résultat, une claque totale.Tu vois, je pensais que l’Ardèche c’était juste pour les scouts et les amateurs de canoë. Grosse erreur de ma part. C’est tellement plus riche que ça.
Côté camping, mes expériences
Bon maintenant parlons hébergement. J’ai testé différents trucs en Ardèche et franchement, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Ma première expérience c’était dans un petit camping familial près de Ruoms. Super sympa, accueil chaleureux, tarifs corrects. Par contre niveau confort, c’était basique. Douches pas toujours chaudes, emplacements un peu serrés… Mais l’ambiance était top.
Après j’ai voulu tester du plus haut de gamme. Les campings en Ardèche Homair proposent des mobil-homes 4 et 5 étoiles vraiment bien équipés. Clim, terrasse spacieuse, cuisine complète… Le confort fait la différence, surtout quand il fait très chaud. Leur camping près de Vallon-Pont-d’Arc était vraiment bien situé. On pouvait aller à pied jusqu’au centre-ville, et c’est pratique pour partir en canoë le matin.
Ce qui compte pour moi c’est l’emplacement. Être proche des sites d’intérêt sans être au milieu de la cohue touristique. Vallon c’est un bon compromis, même si c’est un peu plus animé que d’autres coins.

Camping avec parc aquatique en Ardèche : finalement pas si mal
Alors au début j’étais moyennement emballée par les campings avec piscines et toboggans. Je me disais qu’on venait en Ardèche pour la nature, pas pour faire trempette dans du chlore.
Sauf qu’en fait, après une journée de rando sous un cagnard de 37°C, pouvoir piquer une tête dans une belle piscine, c’est le bonheur total. Et puis pour les familles avec des enfants, c’est vraiment pratique.
J’ai testé un camping avec parc aquatique en Ardèche l’été dernier. Plusieurs bassins, des toboggans pour les gamins, et même un petit espace spa pour les adultes. Ce qui était bien c’est que tout était bien intégré dans la végétation, pas de béton partout.
Les enfants de mes amis ont passé des heures sur les toboggans pendant que nous on pouvait enfin lire un bouquin tranquille au bord du bassin. Win-win comme on dit.
Ma première fois dans les gorges
La descente de l’Ardèche en canoë, bon sang qu’est-ce que c’était beau. Ces falaises immenses qui te surplombent, l’eau super claire… On avait pris le parcours de 8 km depuis Vallon-Pont-d’Arc. Au début j’étais un peu stressée, n’ayant pas fait de kayak depuis un moment. Mais en fait c’est hyper accessible.
Le Pont d’Arc, tu l’as sûrement vu en photo. Eh bien en vrai, ça n’a rien à voir. Cette arche naturelle gigantesque, quand tu passes dessous en canoë, tu te sens minuscule. Et puis il y a plein de petites plages de galets où tu peux t’arrêter pour piquer une tête. L’eau revigore bien, même en plein mois de juillet. Mais quand il fait 35°C dehors, c’est exactement ce qu’il faut. J’ai passé un temps fou à barboter dans ces petites criques.
Une autre fois j’ai voulu faire le parcours de 24 km. Là c’était plus sport, surtout que le soleil tapait fort. Mais les paysages… Mon dieu les paysages. Des endroits complètement sauvages où tu croises personne pendant des kilomètres.

Les villages perchés, une découverte
Ce qui m’a surprise aussi, ce sont tous ces petits villages accrochés aux falaises. Balazuc par exemple, c’est dingue. Tu arrives par la route et d’un coup tu vois ce village de pierre qui semble tenir par miracle sur son rocher.
Les ruelles sont tellement étroites que les voitures passent pas. Du coup tu te balades tranquille, tu découvres des petites places cachées, des points de vue à tomber sur la rivière en contrebas. Et il y a toujours un petit café où les locaux viennent boire leur pastis en regardant passer les touristes.
Vogüé aussi m’a marquée. Moins connu que Balazuc mais tout aussi beau. Le château qui domine le village, les maisons Renaissance… Tu as l’impression d’être dans un décor de film.
Ce que j’aime c’est que ces villages ont gardé leur authenticité. Pas de boutiques de souvenirs à tous les coins de rue, juste quelques artisans locaux et des habitants qui vivent là toute l’année.
Les grottes, pour changer un peu
L’Aven d’Orgnac, j’y suis allée par curiosité. Je suis pas spécialement fan de spéléologie mais bon, quand on est en Ardèche… Et bien j’ai été bluffée. Ces salles immenses avec des formations rocheuses partout, c’est vraiment impressionnant.
La visite guidée dure environ une heure. Le guide nous expliquait comment ça s’est formé, les différents types de concrétions… Bon je vais pas te mentir, j’ai pas tout retenu, mais sur le moment c’était passionnant.
Par contre si tu es claustrophobe, évite. À un moment on descend assez profond et les passages sont parfois étroits. Moi ça va mais j’ai vu des gens pas très à l’aise.
Les petits plaisirs du terroir
Une chose que j’adore en Ardèche, ce sont les marchés locaux. Celui de Ruoms le vendredi matin, c’est un bonheur. Les producteurs vendent directement leurs trucs, ils connaissent leurs produits sur le bout des doigts.
La châtaigne, c’est vraiment LA spécialité du coin. Au début j’étais pas convaincue, mais la farine de châtaigne pour faire des crêpes, c’est délicieux. Et puis il y a tous ces fromages de chèvre… Le Picodon, une tuerie.
Les restos aussi sont généralement très corrects. Pas de la grande cuisine étoilée hein, mais de la bonne bouffe de terroir. Les portions sont généreuses, les prix restent abordables. La caillette ardéchoise, ce mélange de porc et de légumes verts, ça peut paraître bizarre dit comme ça mais c’est vraiment bon.
Et puis les vins locaux se laissent boire. Rien d’exceptionnel mais ça accompagne bien les spécialités du coin.
Mes conseils pratiques (du vécu)
Réserve tôt si tu veux partir en juillet-août. L’Ardèche c’est devenu hyper populaire et les bons campings se remplissent vite. Nous maintenant on réserve dès février-mars pour être sûrs.
Niveau budget, compte 600-800 euros la semaine pour un mobil-home correct en camping 4 étoiles en haute saison. Ça peut paraître cher mais quand tu vois tout ce qui est inclus, c’est finalement raisonnable.
Pour les activités, les tarifs sont corrects. Une descente en canoë ça coûte 25-30 euros par personne. L’Aven d’Orgnac c’est dans les 15 euros par adulte.
Côté équipement, pense aux chaussures d’eau. Les galets des rivières ardéchoises sont traîtres, j’ai eu les pieds en compote la première fois. Et la crème solaire, évidemment. Le soleil du Midi ça rigole pas.
Si tu peux éviter juillet-août, fais-le. Mai-juin ou septembre, c’est beaucoup plus agréable. Moins de monde, des températures correctes, et des prix plus doux.
Mes coins préférés pour se baigner
Bon ça c’est mes petits secrets. Il y a plein d’endroits sympas pour se baigner en dehors des sites ultra-touristiques. Vers Sampzon par exemple, il y a des petites criques tranquilles où tu peux poser ta serviette sans être dérangé.
Le long de la Beaume aussi, cette petite rivière qui se jette dans l’Ardèche. L’eau est plus chaude que dans l’Ardèche et il y a moins de courant. Parfait pour une baignade relax.
Par contre attention aux niveaux d’eau. Après de gros orages, les rivières peuvent monter vite et devenir dangereuses. Renseigne-toi toujours avant de te jeter à l’eau.
Quelques petites galères aussi
Bon je vais pas te mentir, tout n’est pas parfait en Ardèche. Les routes de montagne, quand tu as le mal des transports, c’est pas l’idéal. Et puis certains coins sont vraiment pris d’assaut en été.
Le stationnement aussi ça peut être galère. À Vallon-Pont-d’Arc en juillet-août, c’est la guerre pour trouver une place. Nous maintenant on y va tôt le matin ou on évite carrément les weekends.
Et puis il fait chaud, vraiment chaud l’été. 35-38°C c’est courant. Si tu supportes pas la chaleur, évite juillet-août.
Pourquoi j’y retourne
Tu vois, l’Ardèche c’est pas la destination la plus exotique du monde. Mais il y a quelque chose qui fait qu’on a envie d’y retourner. Cette diversité peut-être. En une semaine tu peux faire du sport, de la culture, de la détente, de la gastronomie…C’est aussi une destination qui reste accessible financièrement. On peut passer de bonnes vacances sans se ruiner, surtout si on évite la haute saison.