Aller au contenu

Ces dernières semaines, j’étais un chouilla à bout.Trop de boulot, trop de sollicitations, trop de charge mentale… et pas assez de temps pour moi. J’avais besoin de souffler, de débrancher un peu la tête, le corps aussi. Alors quand je suis tombée sur le séjour Wacohe en Drôme provençale, j’ai senti que c’était exactement ce qu’il me fallait. Un week-end en petit groupe, au cœur de la nature, entre bains froids, naturo et cuisine vivante. Un programme qui m’attirait autant qu’il m’intriguait.

Côté naturopathie, je partais presque de zéro. C’est un domaine qui m’intéresse de plus en plus, mais je n’avais jamais vraiment pris le temps de creuser. J’avais envie de comprendre, de tester, de voir ce que ça pouvait m’apporter dans mon quotidien. Les bains froids et la méthode Wim Hof, je connaissais un peu. J’avais déjà fait une initiation express, mais j’étais restée sur ma faim. Là, j’avais envie d’aller plus loin, de vivre l’expérience pour de vrai, avec un encadrement solide.

Et puis la Drôme… un coin que je connais peu, mais que je savais magnifique. Juste ce qu’il fallait pour me déconnecter, respirer, ralentir.

Je venais chercher du repos, du calme, une pause loin du quotidien. J’en suis repartie avec bien plus que ça : une vraie bouffée d’air, une énergie retrouvée, et surtout l’envie de faire bouger certaines choses dans ma façon de vivre.

Une parenthèse au cœur de l’Oasis Wacohe

Dès l’arrivée, je sens que le lieu va faire partie intégrante de l’expérience. L’Oasis est perchée sur les hauteurs, loin de tout, encadrée par une falaise qui semble nous protéger de tout le monde extérieur, au cœur de la Drôme provençale. Pas d’artifice, juste la nature, du calme, et tout ce qu’il faut pour vivre dehors pendant quelques jours.

L’organisation est claire et bien pensée, c’est Aurélie qui gère l’Oasis Wacohe et anime les stages. Le programme de ce se séjour est centré sur la naturopathie et le Wim Hof avec  : des temps guidés autour des pratiques, et des ateliers qui se passent au cœur de l’oasis. Bercés par le Css css css si reposant des cigales et le doux bruit de l’eau.

Les repas sont préparés en commun, souvent à l’extérieur, dans une ambiance conviviale et simple. On dort sous tente, en bivouac, dans un confort basique mais suffisant. Chacun trouve rapidement son rythme et son espace, et c’est ce petit groupe restreint qui fait toute la richesse du séjour. Dans ce cadre si apaisant, la bienveillance et l’authenticité s’installent naturellement.

Ce qui m’a plu, c’est justement ce cadre où rien n’est imposé, mais tout est organisé pour que tu puisses réellement te poser. Pas besoin de penser à quoi que ce soit, ni à l’heure, ni à ce que tu dois faire ensuite. L’absence de prise de tête à gérer le quotidien fait un bien fou, surtout quand on vient d’une période chargée sur le plan mental et émotionnel, comme c’était mon cas.

Stage Wim Hof : de l’appréhension à la découverte

C’est Thomas, l’instructeur certifié, qui nous accompagne toute la journée pour ce stage Wim Hof. Le déroulé est très complet et bien pensé : on commence par une grosse partie théorique, où il explique en détail les bénéfices de la méthode, les mécanismes du corps, l’impact du froid, de la respiration… C’est hyper intéressant, parce qu’on sort de la simple pratique sans vraiment savoir pourquoi. Là, j’ai vraiment compris l’intérêt, et ça m’a convaincue.

Après cette mise en contexte, on passe à la respiration Wim Hof. Thomas nous guide dans l’exercice, étape par étape, pour bien ressentir le rythme, la profondeur, la façon d’oxygéner le corps. Ce n’est pas évident au début, mais on s’y fait vite.

La vraie épreuve arrive ensuite : l’immersion dans un bac rempli d’eau glacée. Pour moi, qui suis très frileuse, c’est un vrai challenge. Mais je me suis lancée, encouragée par le groupe et par Thomas, et j’ai tenu le temps demandé : 2 minutes. C’est court mais je t’assure que certaines minutes sont plus longues que d’autres.  Cette première expérience concrète m’a vraiment donné envie d’aller plus loin avec la méthode.

Ce que je retiens, c’est qu’au-delà de la difficulté du froid, il y a cette énergie qui revient, une sensation de contrôle sur soi, et un calme mental qui s’installe. Physiquement, ça surprend, ça éveille. Mentalement, ça recentre.

Les bienfaits de la respiration Wim Hof

Thomas nous a aussi appris la respiration Wim Hof. Elle consiste en séries de respirations profondes et rythmées, suivies de rétention d’air. Cette technique permet d’augmenter l’oxygénation du corps, d’améliorer la circulation sanguine et d’agir sur le système nerveux autonome. Concrètement, ça aide à réduire le stress, améliorer la concentration, et même renforcer le système immunitaire. Pendant le stage, on pratique ensemble, et j’ai senti très vite ce calme qui s’installe, cette énergie qui circule mieux. Ce n’est pas juste respirer plus fort : c’est respirer mieux, et avec conscience.

Les bienfaits de l’immersion dans l’eau froide

Le froid provoque un choc immédiat, qui réveille le corps en profondeur. Ce bain froid stimule la circulation sanguine, active le système immunitaire, améliore la récupération musculaire et agit comme un anti-inflammatoire naturel. C’est aussi un travail mental : apprendre à rester calme, contrôler sa respiration et dépasser ses limites. Pour moi, qui suis très frileuse, c’est un défi important. Mais j’ai relevé le challenge, et ça m’a donné un boost incroyable, une sensation de contrôle et de puissance que je n’avais pas anticipée.

Stage naturopathie : apprendre à faire simple et efficace

Ce que j’aime dans la naturopathie, c’est qu’on ne cherche pas à rajouter des couches. On enlève. On revient à ce qui fonctionne, à ce que le corps sait déjà faire : à l’essentiel. Ce qui correspond à mon état d’esprit sur de nombreuses choses. Et c’est exactement l’approche qu’on a suivie tout au long de ce stage. Ici, pas de grandes théories abstraites, pas de recettes miracle. Juste une plongée dans l’essentiel, avec des outils concrets, accessibles, et un regard global sur le fonctionnement du corps et de l’esprit.

Le stage est guidé par Aurélie Fleschen, naturopathe certifiée, formée à l’ISUPNAT, avec plus de 10 ans d’expérience. Elle a aussi écrit plusieurs livres en lien avec l’alimentation et la santé naturelle – autant dire qu’elle sait de quoi elle parle. Mais surtout, elle transmet avec une vraie simplicité. Pas de jargon, pas de posture. Elle partage des savoirs solides, mais toujours ancrés dans le quotidien : comment mieux digérer, comprendre ce qui épuise vraiment notre énergie, ce qui bloque nos émotions, comment ramener du bon sens dans nos choix de tous les jours.

Le stage ne cherche pas à tout balayer de la naturopathie, ce n’est pas un module de formation accélérée. L’idée, c’est plutôt d’avoir une première vraie approche, à la fois structurée et incarnée. On prend le temps de comprendre les grands principes : soutenir les capacités naturelles d’auto-guérison du corps, renforcer la vitalité, agir sur les causes plutôt que sur les symptômes. Et on les explore à travers des pratiques très concrètes, comme la cueillette, l’herboristerie, l’alimentation, mais aussi la gestion du stress et des émotions.

Ça m’a parlé tout de suite, parce que je suis arrivée là avec une vraie fatigue accumulée. Beaucoup de stress, des troubles digestifs à répétition, et ce besoin de reprendre un peu le contrôle sur mon bien-être. J’ai toujours eu un attrait pour les approches naturelles – j’ai fait une formation en huiles essentielles il y a quelques années, j’essaie de garder un mode de vie plutôt simple – mais je sentais que j’avais besoin d’aller plus loin, de reconnecter les points. C’est exactement ce que ce stage m’a permis de faire..

Ce que je retiens surtout, c’est cette capacité à rendre la naturopathie vivante, concrète, et vraiment utile. À me donner envie d’en faire un réflexe, plutôt qu’un truc de plus sur ma to-do. Je repars avec des gestes simples à appliquer : réduire certains aliments, dissocier et éviter certaines associations, mieux comprendre mes sensations digestives, faire attention à la manière dont je mange, pas seulement à ce que je mange. 

Ce n’est pas spectaculaire, ce n’est pas révolutionnaire. Mais c’est juste. Et quand on est fatiguée, stressée, qu’on a déjà l’impression de tout devoir gérer, c’est précieux d’avoir accès à des ressources comme celles-là – à des choses qui nous recentrent, sans nous surcharger.

Séjour naturopathie et cuisine : tout se passe dans l’assiette

La cuisine fait pleinement partie de l’expérience. Ce n’est pas un stage de cuisine à proprement parler, mais on apprend quand même beaucoup. On cuisine ensemble, dehors, à l’ombre des arbres, avec des moyens simples – pas d’électricité sur place, juste un réchaud, quelques ustensiles de base et une bonne dose de débrouille. il y a un petit côté Robinson hyper agréable, loin des injonctions et des recettes parfaites.

Les repas sont végétariens, colorés, frais. On commence par une salade de fenouil toute simple, suivie d’une tarte aux tomates. Le soir, on se régale d’un couscous aux légumes qui mijote tranquillement et odore tout l’oasis. Tout est cuisiné sur place, à partir de produits bruts, souvent locaux, et toujours de saison. On prépare aussi un houmous maison, twisté avec des herbes fraîches qu’on avait cueillies pendant la sortie herboristerie. C’est tout bête, mais ça donne tout de suite un autre goût à l’assiette.

Pour le petit-déjeuner, on fait simple : on prépare un miam-ô-fruit, une recette simple et complète à base de fruits frais, graines, oléagineux… et surtout, qu’on compose chacun à sa façon, selon ses envies et son appétit. Là encore, ce n’est pas une leçon, c’est une transmission. On cuisine ensemble, on échange, on apprend sur le tas, sans pression.

Moi qui ai des soucis digestifs depuis longtemps, ça m’a fait énormément de bien. Pas de lourdeurs, pas de sensation de “trop”, aucune privation non plus. Juste des repas équilibrés, riches en fibres, pleins de vie. C’est exactement ce que je cherche à appliquer chez moi, mais que je n’ai pas toujours le temps ou l’élan de mettre en pratique. Là, j’ai retrouvé l’envie de faire simple. Et surtout, l’envie de cuisiner pour me faire du bien, pas juste pour manger vite.

Ce séjour m’a permis de me reconnecter à ce que je mets dans mon assiette. À redonner du sens aux repas. Manger devient à nouveau un acte vivant, conscient, ancré dans le moment. Et ça change tout.

Ce que je garde de ce weekend chez Wacohe

Je repars avec cette sensation rare d’avoir vraiment fait une pause. Pas une pause “vacances”, mais une vraie respiration. Quelque chose qui remet les compteurs à zéro, qui m’aligne.

Et puis il y a ce que ça a ouvert : des envies de simplifier encore, de remettre du vivant dans mon quotidien, de faire un peu plus de place à mon énergie vitale – pas dans un grand bouleversement, mais par des petits ajustements concrets. Préparer une tisane ciblée après un repas lourd. Respirer profondément avant de commencer ma journée. Oser l’eau froide sous la douche. Revenir à des choses simples, mais qui font toute la différence.

Ce séjour, il n’a pas tout changé. Mais il a remis des choses à leur place. Et rien que pour ça, ça valait vraiment le coup.  Ça m’a donné un nouvel élan. Et j’en avais besoin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Bienvenue sur mon site sport, outdoor et bien-être au naturel

Mon équilibre de vie, au naturel.

Passer plus de temps à l’extérieur m’a permis de me reconnecter à la nature et de repenser mes priorités. Au point de plaquer mon quotidien parisien pour venir vivre plus près des grands espaces. Ici, c’est mon espace pour partager avec toi…ma passion pour les sports de nature, mes conseils bien-être, ma réflexion sur l’écologie ou encore mes aventures dans l’entrepreunariat.

Cam Dewoods