Pendant longtemps, je n’ai pas vraiment réfléchi à mes protections pendant les règles. J’ai fait comme beaucoup : j’ai pris ce que je connaissais, j’ai géré au jour le jour, et j’ai adapté mes journées quand il le fallait. Sauf que dans mon quotidien, je ne suis pas souvent assise toute la journée. Je bouge, je marche beaucoup, je passe du temps dehors, je voyage, je pars parfois longtemps sans savoir exactement quand je pourrai me poser. Et dans ces moments-là, les règles deviennent vite un sujet un peu pénible à gérer.
Je me suis donc intéressée aux culottes menstruelles assez tard, finalement. Sans conviction particulière. Plus par curiosité que par réelle attente. J’avais surtout envie de savoir si, concrètement, ça pouvait m’éviter de me poser trop de questions pendant la journée.
C’est comme ça que j’ai commencé à porter une culotte menstruelle de chez Nana. Pas pour “changer mes habitudes”, pas pour tester un concept, juste pour voir si ça pouvait me simplifier la vie. Avec le temps, et plusieurs cycles derrière moi, j’ai pris pas mal de recul. Et j’avais envie de partager ça ici, simplement.
Culotte menstruelle : à quoi ça sert vraiment ?
Avant d’entrer dans les détails, soyons e honnête : une culotte menstruelle, ça ne fait pas tout, et ça ne convient pas forcément à tout le monde. Mais quand ça fonctionne, on le sent assez vite.
Dans mon cas, ce que je cherchais surtout, c’était d’arrêter d’y penser. Ne plus être en train de calculer l’heure, la prochaine pause, ou le moment où il faudra se changer. Juste pouvoir avancer dans ma journée sans avoir ce sujet en tête.
La première fois que j’en ai porté une, ce n’était pas dans un contexte particulier. Une journée normale. Des déplacements, du boulot, une balade avec Rhéa, rien de plus. Et justement, c’est là que je me suis rendu compte que je n’y pensais pas. Pas de gêne, pas de sensation étrange, pas cette petite inquiétude qu’on connaît bien.
Ce que j’ai compris assez vite, c’est que l’intérêt principal d’une culotte menstruelle, ce n’est pas tant ce qu’elle promet, mais ce qu’elle enlève. Moins de contraintes, moins de gestion, moins d’anticipation. Quand on a l’habitude de vivre dehors, ou simplement de ne pas avoir un emploi du temps très fixe, c’est déjà beaucoup.
2. Comment choisir une culotte menstruelle (sans trop se prendre la tête)
Le flux : ce qu’on croit vs ce qui se passe vraiment
Pendant longtemps, je pensais que mon flux était “à peu près toujours pareil”. En réalité, pas du tout. Il y a des jours où tout se passe bien, et d’autres où on sait très bien, dès le matin, que ça ne va pas être la même histoire.
C’est surtout avec les culottes menstruelles que je m’en suis rendu compte. Quand l’absorption est limite, on le sent vite. Pas forcément parce qu’il y a un problème immédiat, mais parce qu’on commence à sentir qu’il y a un soucis. Et à partir de là, c’est foutu : on vérifie, on anticipe, on se retient de bouger comme on voudrait.
Depuis, je ne cherche plus à faire “au plus juste”. J’adapte selon les jours, et quand j’ai un doute, je prends plus absorbant. Surtout si je sais que je vais passer du temps dehors, marcher longtemps ou enchaîner sans vraie pause.
La coupe : un détail qui n’en est pas un
Franchement, au début, je n’y prêtais pas beaucoup attention. Une culotte reste une culotte, non ? En fait, pas vraiment.
Selon la coupe, le ressenti n’a rien à voir. Certaines tiennent bien toute la journée, même quand on bouge beaucoup. D’autres sont très bien quand on reste tranquille, mais deviennent vite pénibles dès qu’on marche un peu plus longtemps.
C’est quelque chose que j’ai appris en testant, pas en lisant des descriptions. Et même aujourd’hui, je ne mets pas forcément le même modèle selon ce que je fais de ma journée. Quand je suis active, j’ai besoin que ça reste bien en place, sans avoir à ajuster. Les jours plus calmes, je privilégie juste le confort.
La taille et le confort sur une vraie journée
La taille, c’est pareil. Sur le papier, on se fie à un guide, et c’est très bien. Mais dans la réalité, le confort se joue sur des détails. Un élastique trop serré, une taille qui roule un peu, une sensation de compression en fin de journée… ce sont des choses qu’on ne remarque pas forcément tout de suite, mais qui finissent par agacer.
Quand une culotte menstruelle est bien choisie, on l’oublie. C’est un peu le meilleur indicateur que j’ai trouvé. Si au bout de quelques heures je n’y pense plus du tout, c’est que c’est bon signe.
Combien en avoir pour ne pas se compliquer la vie
Je me suis posé la question assez tôt, surtout parce que je n’avais pas envie d’organiser mes lessives autour de mes règles. Avoir plusieurs culottes sous la main change vraiment la donne. On alterne, on lave quand on peut, et on évite les situations un peu absurdes où on se retrouve à faire sécher une culotte en urgence.
Là encore, il n’y a pas de règle parfaite. Ça dépend de ton rythme, de ton organisation, de ton cycle. Mais ce que je sais, c’est qu’avoir un peu de marge enlève pas mal de charge mentale.
Pourquoi j’ai continué avec les culottes menstruelles Nana
Je ne me suis jamais dit “ok, maintenant je choisis cette marque-là et pas une autre”. En vrai, ça ne s’est pas passé comme ça. J’ai testé, j’ai alterné, j’ai laissé certaines culottes au fond du tiroir, et j’en ai repris d’autres presque sans réfléchir.
C’est plutôt comme ça que les culottes chez Nana ont fini par rester. Parce que, simplement, je les mettais plus souvent. Pas par conviction particulière, mais parce que je savais à quoi m’attendre quand je les enfilais.
Il y a des jours où on a ses règles et on s’en fiche un peu. Et puis il y a les autres. Les journées longues, celles où on part tôt, où on bouge pas mal, où on n’a pas envie de se demander toutes les deux heures si tout va bien. C’est surtout dans ces moments-là que je me suis rendu compte que certaines culottes me rassuraient plus que d’autres.
Ce que je regarde aujourd’hui
Avec le temps, je fais attention à des choses très simples. Est-ce que je peux la porter longtemps sans y penser ? Est-ce que je me sens à l’aise quand je marche, quand je reste assise, quand je bouge un peu plus que prévu ?
Sur ce point-là, je n’ai jamais eu de mauvaise surprise. Selon les modèles et le moment du cycle, je peux les garder toute la journée, parfois jusqu’au soir, sans cette petite inquiétude qu’on connaît toutes. Pas besoin de vérifier, pas besoin d’anticiper. Et rien que ça, pour moi, ça compte beaucoup.
Je n’utilise pas toujours la même coupe. Ça dépend vraiment des jours. Il y a des moments où j’ai envie de quelque chose de très simple, et d’autres où je préfère être bien maintenue. La taille haute, par exemple, je ne pensais pas y venir. Et finalement, c’est souvent celle que je choisis quand je sais que je vais beaucoup bouger ou que le flux sera plus important.
Des détails que je n’analysais pas avant
Il y a aussi des choses auxquelles je ne faisais pas attention au début. Le tissu, par exemple. Le fait de savoir que les matières sont certifiées Oeko-Tex® Standard 100, je n’y pensais pas vraiment avant. Maintenant, si. Surtout quand je porte une culotte menstruelle longtemps, parfois jusqu’à 12 heures.
Pour l’entretien, je ne me complique pas la vie. Je rince, je mets en machine, et voilà. Je n’ai rien changé à ma façon de faire. Les culottes sont prévues pour durer sur plusieurs cycles, jusqu’à une cinquantaine de lavages, et pour l’instant, ça tient. Je n’ai pas grand-chose de plus à dire là-dessus.
Ce que j’entends aussi, à droite à gauche
J’en parle parfois autour de moi, sans spécialement chercher à convaincre. Et les retours sont assez proches de ce que je ressens. Certaines les utilisent surtout pour le sport, d’autres pour le travail, d’autres après une grossesse. Ce n’est jamais exactement pour les mêmes raisons.
Mais ce qui revient souvent, c’est le fait de ne plus organiser toute sa journée autour de ses règles. Pouvoir faire ce qu’on avait prévu, sans trop se prendre la tête. Ce n’est pas spectaculaire, ce n’est pas un grand changement de vie. C’est juste plus simple.